LA VIE DE LA COLOC #1

Et c'était reparti pour un tour!

Debout depuis plus d'une heure maintenant, j'avais eu le temps de prendre une douche et de boire un café pour être en pleine possession de mes moyens. La fête d'hier nous avait tous achevé ici  et l'appartement était sans dessus dessous. Il y avait des gens encore endormi au milieu du salon et d'autres éveillés mais encore dans un état comateux. Il fallait dire que la soirée avait été plutôt arrosée. En somme une bonne soirée qu'on avait passé là !

Marchant discrètement en évitant bien sûr de me prendre les pieds dans un des corps inertes à mes pieds, je jetais malgré moi un œil dans la chambre de Han sol qui apparemment était encore endormi. Un rire silencieux au bout des lèvres m'invitait à sourire diaboliquement. Il y avait quelque chose que j'avais laissé en suspens hier. Non je n'avais pas oublié. Une mission d'une grande importance !

Filant directement vers ma chambre, je restais discrète car bien entendu je n'avais pas dormi seule. Farfouillant dans mes affaires, l'obscurité ne rendait pas la tâche facile. Mais où avait bien pu passer cet engin de malheur? Peut être allait-il falloir un jour que je mette un peu d'ordre dans ma chambre ..

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LA VIE DE LA COLOC #1

Ma tête est si lourde. C’est dur d’ouvrir les yeux. Quelle heure est-il ? Je l’ignore, et si je n’ouvre pas les yeux, je ne risque pas de le savoir de toute manière. La soirée était poussée. Je veux pas non plus savoir dans quel état est la baraque. Dommage pour mon frère qui était de service, il ne saura jamais ce qu’il a raté. Je m’aventure à étirer les bras, et je me rends compte, enfin, que quelqu’un est allongé sur moi.

Il n’y a pas de bruit, juste des respirations. Ma chambre est plongée dans le noir. J’ai eu au moins la bonne idée de tout fermer avant de tomber raide sur le lit ? Non parce que me connaissant, en m’endormant, mon corps devait être composé à soixante pourcent d’alcool au moins… Lentement, je passe une main sur le dos de la personne confortablement installée sur moi, et je remonte jusque sa tête. Ah. C’est bon, je m’en souviens, je sais qui c’est. Je ne puis retenir un sourire débile, heureusement caché par l’obscurité, et je passe mes mains sur mon visage. Faut que les souvenirs de la veille me reviennent ; j’ai dû faire quelque chose pour que Moeko accepte de dormir avec moi, non ?

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Rien que mes rêves sont encore flous à cause de l'alcool. Combien avons-nous bu hier soir? Je sais pas et je crois que je ne veux pas savoir. Mes yeux doivent être noirs à cause du maquillage, et le fait que je me retrouve en sous-vêtement contre... contre qui? J'étais tranquillement posée contre quelqu'un de fort confortable mais qui ? Mes mains remontent le long des formes de mon compagnon d'une nuit pour me rendre compte qu'elle à une poitrine. Comme si ça avait té le soulagement ultime, je ne me pose plus la question. Heureusement que ce coup ci, l'alcool ne m'a pas fait tourner hétéro. ça m'aurait détruis mon lendemain je crois.

Un petit sourire et j'ouvre discrètement un oeil pour observer les traits de sang. Je les referme tout aussi vite et me cale un peu mieux contre elle, ignorant le reste de l'univers. je veux pas savoir si on à fait quelque chose marmonnais-je avant de soupirer à nouveau, profitant du calme qui règne encore dans l'appartement, essayant par la même occasion de chasser mon mal de tête et mon estomac légèrement dans les talons.

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Quelque chose m'observait.

Emergeant malgré moi, je ne voulais pas ouvrir les yeux. La tête en vrac, je manquai de m'asphyxier moi même en soupirant avec mon haleine putride du matin. Oulala ça, ça sentait l'alcool. Impossible pourtant de me remettre la veille en tête et ça ne présageait rien de bon. Je finis par ouvrir une paupière puis l'autre, agressé par les rayons du soleil qui semblaient prendre un plaisir malsain à tenter de m'aveugler.

Je me redressai pour échapper à ce supplice et ma tête me fit aussitôt un mal de chien. « Putaiiin .. » Bravo Einstein, t'aurais pu y aller doucement. Je clignai des yeux deux trois fois histoire de me faire à la luminosité. Quelque chose semblait bizarre. Peut-être que c'était tout ce foutoir dans ma chambre. .. FOUTOIR ? « C'est quoi tout ça ?! » Ma chambre était sans dessus dessous, mes fringues toutes sorties de mon armoire et couvrant le sol, le fauteuil par terre, des gobelets et d'autres trucs du genre un peu partout. Quelqu'un dormait par terre dans un coin de la pièce, me tournant le dos. C'était qui ça encore ?! Visiblement, la soirée avait été mouvementée.

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J'ai fais un putain de drôle de rêve de fou. J'étais en train de faire du gringue à la princesse Leila quand le chancelier Palpatine a débarqué et a commencé à me faire des attouchements carrément déplacés. J'ai voulu l'repousser, mais il m'a convaincu de rejoindre le côté obscure de la force, lui et sa putain de chanson. It's okay to be gay, hein ? Oh, fuck. Bref, j'étais couché à côté d'lui en train de lui cajoler timidement le creux des reins, la tête dans son cou, quand monsieur décide que ça y est, la partie est finie. Il s'lève, il m'laisse en plan et j'émerge, tête dans l'cul. Raw ... Putain .. J'ai mal à la tête. J'ai simplement eu le temps de voir combien Palpatine a un joli cul avant qu'elle ne se barre. Parce que ouais, Palpatine, c'est Ha Na la beauté, mais j'ai mis un moment fou à le réaliser. Ouf. Parce que franchement, it's not okay to be gay.

Portant ma main à ma tempe, je grognai. J'avais du boire comme un trou -pour ne pas changer. Je rejetai la couverture et roulai jusqu'à ce que mon ventre rencontre le sol. Rassemblant tout le courage que je possédai, je me mis sur mes jambes et gagnai le salon, bondissant de surprise. Putain c'est Tchernobyl !! J'me souvenais pas qu'on ai foutu tant de bordel, seigneur. D'ailleurs, j'me souvenais pas non plus qu'on a pris mon corps pour une toile vivante. Ah, à tous les coups, c'est du feutre indélébile. Rofl . Putain, en plus faut que j'ai l'sabre laser dans l'boxer.

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Je me colle un peu plus à lui. Je n’ai pas très bien dormi. Je les ai entendus tous s’endormir un par un. Les objets tomber encore après que la musique a été éteinte. J’en ai entendu baiser aussi. Et je me suis senti dessouler tout au long de la nuit. L’odeur à mon nez m’indique qu’il y en a qui ont vomi, et que le sol doit être collant de liquide renversé.

Fouillant discrètement dans ma poche, je sors mes cachets et les avale aussitôt, me remettant bien au chaud dans les bras de Hui Liang. J’ouvre les yeux et je vois que nous nous trouvons dans le canapé, qu’il fait grand jour, et que pourtant la pièce est un énorme aqua. Personne n’a ouvert les fenêtres ? J’ai mal au crâne mais ça va passer. Furtivement, j’embrasse la mâchoire de Liang et me redresse, en faisant bien attention à ne pas le réveiller. D’autres se sont levés, je les entends. Mais avant de sociabiliser, ou ne serait-ce dire « bonjour », il me faut du café. Ou je peux tuer quelqu’un.

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Mal de bide, mal de crâne. Une putain d'envie de gerber. Et une chose lourde couchée sur moi. J'ai la gueule dans le cul, un truc de malade. Ça commence à bouger autour de moi, le bruit me réveille. Une paupière se soulève difficilement mais ne tarde pas à se refermer, aveuglée par la lumière. Je grogne. Pourquoi est-ce que j'ai bu hier soir ? Je sais très bien que ça finit toujours mal quand je suis bourré. J'essaye de bouger mais je n'y arrive pas. J'ai des courbatures, ça m'énerve. Une main en visière, j'ouvre finalement les yeux, les sourcils froncés.

Tiens... C'est Syuhei qui est couché sur moi, et il a l'air réveillé. Avec un léger soupir, je resserre mes bras autour de lui en grommelant. Hm... tu m'appuie sur la bide Syu, c'pas une bonne idée... Je gigote un peu pour me libérer mais finis par me casser la gueule par terre. Je me relève tant bien que mal, les mains collantes à cause du sol. Ça schlingue dans cet appart, on a l'impression d'avoir buté quelqu'un. Je me dirige vers une fenêtre, en titubant, pour aérer un peu. Mais c'est moi putain où ça pue où que j'aille ? Ouais, bah ouais. C'est moi qui pue. Normal, je viens de m'étaler dans une flaque de vomi. Putain t'es pas sérieux... Blasé, je retourne m'asseoir sur le canapé. J'ai pas la foi d'enlever mon tee-shirt, là tout de suite.

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J'avais eu bien trop de mal à m'endormir, et après le mal de tête, j'avais fumer un joint, moi, yi jeona, pour me détendre et me relaxer. Un long soupire s'échappe de ma bouche alors qu'au petit matin, alors que le soleil pointe à peine le bout de son nez, je me lève de la ou j'étais couchée, et sors pied nu dans les rues de suwon. L'air frais me fait du bien parce que tout les loup de cet appartement commençait réellement à être trop...trop.

La matinée était bien engagée maintenant, et alors que je sortais du café du coin, toujours pieds nu, ma robe cachant mes jambes, je remet mes cheveux en place avant de commander une demi douzaine de café, cookies. Avant de retourner chez hana et tout les zouaves, je passe à la pharmacie pour prendre aussi des aspirines. Avant d'entrer, je prend une profonde bouffée d'oxygène et me dirige droit vers la cuisine. En passant, je remarque combien de personne son déjà debout, les compte, et prend deux cafés ainsi que deux cachets pour mes deux amours.  Me dirigeant vers syuhei, je lui tend un café, embrasse sa joue et lui donne également un cachet avant de lui sourire et de continuer ma route jusqu'à hui liang au bord de la fenêtre. Même opération mais avec un cappuccino caramel et un aspirine. Les mains libérées, je part donc ouvrir toute les fenêtre de TOUTE les chambres. voyant hana farfouiller dans la sienne, et tasyr dans son lit, je pince les lèvres pour éviter tout commentaire mais m'approche d'elle, passe une main dans sa nuque et embrasse sa joue Il y as du café à la cuisine trésor

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Elle s’est réveillée. Elle est si tactile dès le réveil ? En tout cas, ça me chatouille presque, qu’elle laisse ses mains traîner sur mon corps jusque s’arrêter sur mon torse. Ah bin tiens, mon système pour plaquer ma faible poitrine a sauté. J’ai dû l’enlever avant de me coucher, par réflexe. Carrément en fait puisque je suis en brassière. Je peux la sentir soupirer. On dirait que quelqu’un est soulagé. Tout comme moi, elle ne doit pas se souvenir de ce qu’il s’est passé la veille. On sera deux comme ça au moins.

Je ferme mes bras autour de sa taille, calant ma tête contre la sienne, son visage contre mon cou ainsi. « Tu devrais savoir que l’on a rien fait de poussé… Mais, vu que j’ai les lèvres gercées, je me dis que tu dois y être pour quelque chose ? » Je ris doucement. Non, on a pas couché ensemble, j’en suis certain, sinon, je m’en souviendrai. Je n’aurais pas pu faire ça, enfin si j’aurais pu, mais pas avec Moeko. Du bruit est perceptible du couloir. Je bénis la porte fermée de ma chambre, parce que je peux profiter du moment. « j’ai la pâteuse putain… mais on a bu combien… ? » J’ai rarement des gueules de bois, par contre, après cuite, c’est systématique : c’est le Sahara dans ma bouche.

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Mes yeux sont lourds comme si on avait collé mes paupières. Et la lumière du jour m’agresse, c’est trop violent. Je sais pas combien de temps j’ai dormi mais sûrement pas longtemps. En plus, j’ai grave mal au cul et je suis super mal positionné. Je tente quand même d’y voir clair avec beaucoup de peine. J’ai mal au crâne mais c’est supportable, pour une fois. Je me suis surpassé hier, j’ai pas tant bu mais, là, de suite, je me souviens pas qu’on ait atterri dans la salle de bain. On, oui. Y avait madame Boobs avec moi dans mon dernier souvenir et d’ailleurs, j’ai l’air d’être confortable parce que, bien que la baignoire ne soit pas très grande, elle est bien installée sur moi, à moitié nue.

Je passe une main dans mes cheveux, mais quelle heure il est ? J’entends du bruit, y a déjà du monde levé ou alors, ils se sont juste pas couchés. Enfin, là, faut vraiment que je fasse quelque chose, j’ai trop mal au cul allongé ici mais je sais pas comment je vais faire sans réveiller la blondinette. J’essaie tant bien que mal de m’extirper d’ici mais rien à faire, je peux pas bouger sans la bouger aussi. Du coup, je me redresse juste un peu, histoire que mon fessier souffre moins et puis… je vais attendre qu’elle se réveille. Gentiment. Calmement.

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Voilà qu'on voit le genre de choses qu'on devrait jamais voir dans sa vie. Genre, jamais. A peine je suis sorti de la chambre pour éviter le regard suspicieux de Jeona, j'tombe sur la paire de fesses de Bokal le magnifique. Plaquant mon bras sur mes yeux plissés, je grognai. Putain va couvrir ton cul gars.. t'es trop lumineux pour moi. Sauf que Bok avait visiblement une autre idée en tête et qu'il en a rien eu à foutre, ou alors il m'a pas entendu. J'sais pas, mais ça l'a pas aidé à remettre un sous-vêtement. Slalomant entre les tâches de dégueulis, je loupai de peu la superbe chute du bluing. Trop dommage, double merde. Pfff.. Trop d'égarement ici.

La gorge sèche et la bouche pâteuse, j'avais besoin de boire un truc dans l'urgence. Heureusement que big sis Jeona gère, j'sais pas comment j'aurais fait autrement. Les mains sur une tasse de café ramenée, je comptais passionnément les petits dessins sur ma peau. J'en étais très précisément à quatre phallus, un mouton et douze cœurs quand le président des bleus a fait irruption dans la salle. Bondissant sur mes appuis, j'attrapais une nouvelle tasse de café pour la lui porter. HYUNNNGGGGGGGGGGG coucouuuuuuu !!! J'ai beuglé à sa gueule, mon haleine des matins de cuite en petit bonus perso keur keur. Sauf qu'un pas en trop, un peu tordu, une perte d'équilibre, et je renversai le liquide brûlant sur ses pieds. oupssssss ... Putain comment j'ai pu faire ça à Kyu Bok hyung bordel ?! J'méritais d'être châtié, flagellé, et même par Long Syuhei s'il le fallait -brrrr. Histoire de réparer ma bêtise, je plongeai à ses pieds et tapotai ses orteils avec mon t-shirt, léchant même ses jambes pour les débarrasser de la substance. C'est pas grave, dans sa tenu d'apollon, d'adam, hyung est beau et sent bon la rose   

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Des discutions lointaines me tirèrent de mon sommeil, je clignai des yeux tout en grimaçant fortement. J'avais mal partout et la position dans laquelle j'étais allongée n'était pas des plus confortable. Le pire je crois que c'est ma tête. J'avais l'impression que l'on tentait de me la broyer tant c'était douloureux. Mes paupières s'ouvrèrent finalement et ces dernière tombèrent sur un torse d'homme nu. Merde.

Passant une main sur mon visage je me redressai légèrement pour voir sur qui j'avais passé la nuit. Je tombai sur un type plutôt mignon, heureusement, que je ne connaissais pourtant ni d'Eve, ni d'Adam. J'étais où sérieux ? Comment j'avais atterrit  dans cette .. Baignoire ? Dans cet appartement tout cours ? Je ne me souviens de rien et vu l'état de ma migraine, hier avait du bien être arrosé.  Je remarquai enfin que j'étais un peu beaucoup dévêtu, n'aillant qu'une simple petit culotte sur le cul. Tout en cachant ma poitrine d'une main, je me glissai et fini par m'asseoir sur lui, passant mon autre main par dessus la baignoire à la recherche d'un t-shirt, que je trouvais. Ce n'était pas le mien, donc il devait être à lui. Tant pis ça ferait l'affaire. Je l'enfilai puis passai mes doigts dans mes cheveux emmêlés pour tenter leur donner une forme tout en le regardant. «  Heu .. Salut ? On est où là ? » En vu de nos tenus légères, je ne pris pas la peine de lui demander ce qu'on foutait ici tous les deux, je l'avais saisis des les premières secondes.

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Allez savoir depuis combien de temps je suis là dans ces wc assis par terre comme un con avec la tête reposant sur la lunette des chiottes fermée. Je regardai le mur face à moi qui avec les heures, avait arrêté de tourner. Ma vue était redevenu en parti normal, les petits points qui la recouvrait s'étant estompés. Dans ma tête une scène de guerre se déroulait par contre, ma bouche était pâteuse, tandis que mon dos entrait en décomposions dû à la position voûtée que j'adoptais depuis que je m'étais enfermé ici. Y'avait de place nul part ailleurs et j'avais fait au plus proche alors bon. J'inspirai un grand coup puis me redressai pour me mettre debout. Il devait y avoir du peuple réveillé, ça parlait dans la baraque. Mes yeux tombèrent sur mon torse nu. Ou était mon satané t-shirt ? Aucune idée, j'allais bien finir par le retrouver de toute façon.

Machinalement je déverrouillai la porte et quittai la petit pièce en grommelant un peu, les vapeurs d'alcool de la veille toujours présentes dans mon corps. Ma tête putain. D'une main, je frottai mes yeux à moitié fermés, traînant des pieds attiré par les voix, en baillant à m'en décrocher la mâchoire. Faut que j’émerge sinon ça va pas le faire. « Y'a du café ? » Je m'étais planté au milieu du salon histoire que tous le monde m'entende bien. Un zombi ouais exactement ça, j'étais un vrai zombi sur pattes. BOUMBOUMBOUM

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LA VIE DE LA COLOC #1

Quoi que l’on dise, ça fait du bien de se réveiller dans les bras de la personne que l’on aime. Je ris un peu à sa remarque, frottant mon visage contre son torse avant de me lever. Je tombe nez à nez avec mon président, en train d’enlever son pantalon. J’entends aussi Liang se casser la gueule, mais je ne dis rien. Je ne parle pas, je ne juge pas à haute voix, parce que je sais que je vais m’énerver. Je veux du café. Un peu comme lorsque je suis en manque d’ecstasy ou d’amphets, là, il me faut du café, ou le marteau piqueur dans mon esprit ne se calmera pas. Quelqu’un vient de rentrer dans l’appartement. Mais avant même de voir Jeona, c’est l’odeur de la boisson à base d’or marron qui me percute. Prenant le gobelet qu’elle me tend, je la remercie du regard, ignorant les aspirines, prenant une gorgée de ce mélange tant convoité par ma personne. « Ça fait du bien putain… » Le cri de Kyu Bok retentit dans mes oreilles. « pharaon en mousse, va couvrir ton stylo, j’ai pas besoin de voir ce que t’as à offrir !! Et si Sunmi débarquait maintenant Kyu Bok ? » Il doit être encore bien arraché, mais, j’avoue, ça me fait rire.

Approchant de Hui Liang, je tends la main, l’autre tenant toujours mon café. « Donne moi ton t-shirt, vais te chercher quelque chose à mettre. » Je prends le vêtement, en prenant soin de garder le café près de mon nez. J’ai dû laisser mon sac dans la chambre de Hana, et j’ai toujours des vêtements de rechange, mais, d’abord, je vais foutre ce t-shirt dans l’eau. Poussant la porte de la salle de bains, allumant la lumière, j’avoue que là, je ne me suis pas contrôlé, mais alors pas du tout. Mon inconscient a réagi avant moi. Colérique. Je suis colérique, parmi d’autres troubles certains que je ne connais pas encore en moi. Mon gobelet de café est vide, je l’ai renversé en entier sur la tête blonde que je peux voir. Haneul, je suis sûre que personne ne l’a invitée, alors qu’est-ce qu’elle fout là ? Elle a de la chance que le café est déjà moins chaud, mais j’enchaîne en lançant le t-shirt trempé de vomi sur son visage. « sors de là. Tu n’as aucun droit d’être ici, barre toi ! barre toi! » Criai-je alors, enragé. Quand je déteste, je déteste sans limites. « Aidan, habille toi s’il te plaît, ton jean est juste là par terre, laisse moi m’occuper de cette catin. »Au tsebe, je lui parle beaucoup plus calmement, en même temps, un trou est un trou, je ne vais pas lui en vouloir. Mais elle là, cette chose là, elle critique les bleus et après elle se ramène chez eux ? n’a-t-elle pas honte ?!

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La Belle au bois dormant se réveille. Le calvaire de mon postérieur va enfin pouvoir prendre fin. La demoiselle a l'air complètement perdue lorsqu'elle ouvre les yeux. Je peux comprendre, ça a été dur pour moi aussi... en tout cas, la vue de ses seins n'est pas si déplaisante dès le matin alors qu'elle s'assoit sur moi, à moitié à poils, juste mon boxer pour me couvrir. D'ailleurs, matin, matin... mais je ne sais même pas quelle heure il est. Enfin, je la regarde faire, elle doit chercher un truc à se mettre sur le dos et trouve mon t-shirt de la veille. Complètement perdue, c'est bien ce que je disais, mais je n'ai même pas le temps de répondre que la porte de la salle de bain s'ouvre. Génial, on ne l'avait pas fermée à clé.

En tout cas, je ne l'avais pas vu venir celle-là, on voit débarquer un Syuhei qui passe par toutes couleurs. J'ai vu la rage monter en lui en même pas deux secondes. Le truc, c'est que maintenant, je me retrouve avec du café sur les jambes. Je ne suis certes pas le plus à plaindre en voyant l'état de la blondinette, dont le nom m'échappe, mais j'ai quand même du café sur les jambes. L'odeur de vomi s'en suit avec le t-shirt qu'il lui balance en pleine tête. Je ne sais pas ce qu'elle lui a fait mais je crois bien qu'il ne l'aime pas.

Je replace mes cheveux d'un geste de la main et n'attends pas plus longtemps pour me lever à sa suite, sortant de la baignoire. Je crois que la demoiselle ne prend pas très bien le fait d'être agressée dès le réveil vu son changement radical d'expression. Je ne saurais dire si c'est du dépit ou de la haine que j'aperçois dans ses yeux, sûrement un peu de deux, mais ça ne me dit rien de rester ici, moi. Je me baisse alors pour enfiler mon jean traînant sur le sol avant de lui jeter un regard. Elle a mon t-shirt mais je vais pas prendre le sien. Je vous laisse... Je regarde maintenant Syuhei et d'un geste de la main, je m'éclipse en dehors de cette arène, torse nu. J'ai pas envie de me mouiller les pattes dès le matin, il faut que je boive ou mange quelque chose pour faire passer cette pâteuse. C'est un abominable combo entre ça et ma mauvaise haleine.

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Quand quelqu'un entra dans ma chambre, je tentai de couvrir mon petit oiseau avec le drap et m'emmêlai les pieds dedans tant et si bien que je me ramassai par terre. « Merci Jeona, vraiment .. » La fenêtre ouverte était une bonne idée pourtant vu l'odeur de chacal mort qui régnait ici. Elle sortit et je décidai de la suivre après avoir enfilé un vieux jogging, les cheveux en bataille. La vision de Bokaka qui m'accueillit me fit rigoler comme un imbécile, particulièrement quand je vis la trace que son cul avait laissée sur la vitre. « Hey, bien joué Joey !  Belle symétrie !»

L'odeur du café arriva alors à mes narines et pour ne pas passer pour un crevard total, je saluai brièvement les potos présents avant de me jeter sur les  gobelets pour être sûr d'en avoir un. Un bisous sur la joue de Jeona pour la remercier, lui soufflant malencontreusement mon haleine FRAICHE au visage. Je repérai Dédé pas loin et volant à travers la pièce, j'allai lui taper sauvagement dans le dos .. ou du moins c'était l'idée de départ. Mon petit orteil tapa dans une bouteille vide en cours de route et j'en fis un bond de douleur qui me fit me rétamer sur Tasyr, aux pieds de Bokaka. « CHAUD DEVAAAANT !! » Mon café vola sur le canapé en cuir tandis que je m'étalai par dessus le Teubé, comme un gros tas, les pieds sur lui, les bras tendus devant moi, en mode prière devant Dédé. « Aïe .. J'ai pas voli, j'ai tombi .. »

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si un jour je devait finir à faire l'amour avec yeon sang, je ne voudrait vraiment pas que ça se passe comme ça. Sa remarque me fait sourire, mais je ne peut m'empêcher de la charier. Moui, il y as pleins d'autre filles qui te plaisent ici, je le sais dis-je dans un coréen approximatif, baragouiner par le sommeil encore dans ma tête. Après être resté un temps certain contre sang, la notion du temps m'étant complètement flou, je me redresse doucement, et avec un petit sourire, embrasse le coin de sa lèvre. Je me redresse un peu, lentement, et m'étire tel un chat, mon dos se cambrant, et mes poignets ainsi que mes chevilles craquant à cet étirement. je reviens, te lève pas dis-je en la fixant avec un petit sourire de bien heureuse.

bizarrement quand je suis dans les vapes, ou en lendemain de soirée, je suis beaucoup plus calme et ouverte à ce que d'habitude je refuse. Sans me soucier du fait que je sois en sous-vêtement, je passe une main dans mes cheveux emmêlé que je remonte en un chignon peu coiffé, ouvre la porte et la referme pour ne pas laisser entrer, ni la lumière, ni quelqu'un près de sang. Je descend alors les escaliers et me stoppe au pas de la porte pour mater ce beau foutoir dans le salon, j'arrive pile poil pour la scène d'han sol, kyu bok et tasyr, qu je photographie dans ma mémoire avant d'aller vers la cuisine. Les gobelets sur la table me font sourire et j'en prend deux ainsi qu'une bouteille d'eau bien fraîche dans le frigo...bien vide. J'ignore les hurlements et tout ce qui s'en suis et me re-dirige vers la porte en ignorant un peu tout le monde. compréhensible, pour un lendemain de soirée difficile. Je m'assois au bord du lit, pose les deux gobelets au sol et boit à grande gorgée l'eau fraîche qui me fait un bien fou. t'en veux?

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Dans ma tête sa tambourine, je veux dormir encore et par dessus tout savoir où est-ce que j'ai atterrie. Je ne me rappel pas vraiment être arrivée ici hier soir et pourtant le garçon sur qui je suis assise me dit vaguement quelque chose quand même. Je passe une main dans mes cheveux, massant mon crane espérant me soulager de cette douleur stridente. Dans quel merdier je me suis foutu encore, je hais les lendemains de cuite.

Mon regard alors se tourne vers là porte qui elle s'ouvre, je vais pour dire que c'est occupé quand une tête plutôt connu apparaît devant moi, me faisant grimacer. Merde. De ce que je vois la Diva des bleus, j'ai nommé Long Syuhei n'a pas l'air très enchanté de me rencontrer à nouveau. Je suis moi-même plutôt secouée à l'idée de me retrouver face à lui une nouvelle fois. Sans vraiment comprendre, du café chaud vient s'écouler sur ma tête, me brûlant légèrement «  Putain, mais tu fourjeujfv. » Un t-shirt s'échoue contre mon visage et un haut le cœur me prend. L'odeur qui émane du vêtement, me retourne un peu plus l'estomac tandis que je vire cette chose pleine de dégueulis de mon visage, totalement dégoutée.  J'entends la princesse hurler à s'en péter les cordes vocales sans vraiment percevoir ce qu'il peut crier. Je sens l'énervement monter en moi et je me relève pour faire face au Bluing. Suis-je censée faire la maligne ? Je ne sais pas où je suis ni même sur qui je peux bien tomber encore, mais bordel ce connard m'agresse alors que je n'ai toujours pas bu mon café. Mon matelas d'une nuit ne trouve rien de mieux à faire que de éclipser. Merci, c'est cool on se refera ça une prochaine fois hein, vieux mec. «  Tu te prends pour qui sérieux?! T'as vraiment de gros problèmes ! » J'enjambe la baignoire pour me rapprocher de lui, sans perdre mon sang froid. L'idéal aurait été que je parte sans rien dire, malheureusement je n'aime pas la facilité. Quelqu'un entre de nouveau et il me semble que c'est le président de la confrérie dont fait parti l'hystérique. Génial, j'ai comme l'impression d'être en terrain ennemie, pas du tout à ma place en soit. Qu'est ce que je fiche ici ?  La remarque du nouveau me fait penser qu'il ne c'est pas franchement remis de sa soirée et je désespère un peu plus. Personne ne viendra donc m'aider. Je toise Syuhei l'air mauvais alors que je fulmine sentant encore la boisson chaude glisser sur mon corps peu vêtu. «  Vas te faire foutre Syuhei ! » Je passe devant lui, me retenant pour ne pas presser le pas et quitte la pièce dignement. Je claque la porte de la salle de bain derrière moi, me laissant un peu d'avance au cas ou il voudrait me pourchasser, sait-on jamais. Et maintenant je fais quoi putain ?

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LA VIE DE LA COLOC #1

La tête dans mes affaires, je laissais tomber pour cette fois. Mon portable allait faire l'affaire. "IL Y AS DU CAFÉ À LA CUISINE TRÉSOR" Les lèvres de JEONA sur ma joue étaient chaudes. Un sourire étirant mes lèvres, j'enroulais mes bras autour de son cou pour lui rendre son bisou «  Merci Omma ! » Une vraie mère pour moi.. je n'avais pas l'habitude vraiment. Sortant de ma chambre par la suite, je me rendais compte que c'était loin d'être calme. Le capitaine BOK' dansait toujours, il avait des gens à ses pieds. SYUHEI fricotait avec son connard de mec. J'en perdais mon sourire tout de suite. Filant vers la cuisine, je cherchais mon café en grommelant, la tête dans le cul, les nerfs en pelote. V'là que ma journée était gâchée, merci bien !

Il y avait du monde que je ne connaissais pas, tant mieux. Ça voulait dire que la petite fête d'hier avait fait son effet. Je ne me souvenais pas vraiment de tout ce qui s'était passé, mais au final j'avais passé du bon temps avec les gens que j'aimais, c'était le plus important. Le nez sur mon café, je sursautais en entendant la voix de mon cher et tendre SYUHEI qui semblait énervé. M'approchant alors de la salle de bain j'en vis sortir un beau brun que je reluquais sans gêne. « Hey salut.. » Impossible pour moi de ne pas lui faire les yeux doux. Une odeur de vomi me chatouillant bientôt les narine, une nana sorti de la salle de bain. Haneul apparemment. Mais qu'est ce qu'elle faisait là ? Je l'avais invité ? Certainement pas en sachant que Syuhei était de la partie. Elle claqua la porte et moi je l'ouvrais. M’adossant contre le mur, je lui jetais un regard interloqué et soupirais. « Calmes toi Syubabe.. ça n'en vaut pas la peine ! » Baissant les yeux par la suite, je lançais un regard noir à son mec. « Prends exemple sur Bok', lui au moins il continue de s'amuser ! »

© MUSCLOR.

LA VIE DE LA COLOC #1

A peine sorti de la salle de bain, je vois déjà quelques personnes s’attrouper où l’engueulade se déroule. Pourquoi il est nu le prézidos des bleus ? Je vois que la fête n’a pas continué que dans ma tête. Enfin bref, la jolie Hana me salut et un sourire prend place sur mes lèvres « Salut toi. ». Je ne la connais pas mais il ne serait tarder. Je me suis juste renseigné sur les propriétaires de l’appart, pour au moins connaître leur nom… un minimum. Je me gratte le front et part en direction de la cuisine avant que ça ne dégénère. Franchement, j’aurais préféré être en mesure d’aider la blondinette mais là, c’est juste pas possible. En plus de ça, je ne connais pas l’histoire, j’ai rien à foutre ici.

C’est donc torse poil que je me dirige vers la cuisine et là n’est pas la surprise de voir que c’est un carnage. Je soupire, le dos en compote, en voyant Taz et Han Sol, c’est deux cas, et avance vers Dewei, passant mon bras autour de ses épaules, me soutenant à lui après avoir pris du café. Je ne sais pas qui a eu la merveilleuse idée d’en rapporter alors l’envie de remercier cette personne me prend. « MERCI POUR LE CAFE ! » J’avais pas penser que j’allais défoncer le tympan de dédé mais pour le trésor que j’ai entre les mains, il me pardonnera. Je colle alors mes lèvres sur sa joue et lui sourit. « Alors, bien dormi ? Tu pues. » J’enlève mon bras d’autour de lui. Ouais, il pue grave même. Je dois pas être mieux mais peut-être juste un peu… c’est ce que j’espère, en tout cas. Mon regard se tourne maintenant sur Tasyr et Jean-Charles. « qu’est-ce que vous avez foutu comme connerie encore vous deux ? » Je croyais me rappeler plus que ce qu’il n’a dû se passer, en réalité. La soirée a dû être mignonne en étant entouré de ses trois gueux.

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LA VIE DE LA COLOC #1

Alors que j'étais gentiment en train d'astiquer les pieds de Kyu Bok hyung comme n'importe qui le ferait, un truc non identifié s'écrasa contre mon dos, m'entraînant dans sa chute en me coupant le souffle. L'odeur de ses pieds près de ma tête chatouilla un moment mes narines, et je ne pus m'empêcher d'éternuer, laissant ma morve sur ses orteils crasseux. Coucou hyung que j'adressais à Soldier en guise d'excuse. Si j'fais ma gueule d'ange il peut rien contre moi, c'est cliniquement prouvé et approuvé comme le Bion3 !  M'extirpant de la situation en gigotant, je baissai les yeux sur les nombreux dessins et phallus ponctuant mon torse nu et me massai la nuque. Tu veux parler de ça, Aidan hyung ? Ou ce qu'on a fait hier ? parce que j ' en ai strictement aucune idée Retour du petit sourire sympas. Evidemment que j'avais foutu le bordel, je savais pas trop quoi, mais vu le petit groupe qu'on était, j'avais pas du rester sur la touche, mais j'savais plus quoi. Maybe on a laissé une caméra dans un coin comme projet X ou quoi ? Enfin, attrapant un des derniers cafés de la boîte, je vins me caler contre Aidan à mon habitude, jugeant longuement Dewei du regard. Hum ... hn .. Humpf tch .. Tiens. Je sais pas d'où me vient tant de générosité, mais c'est à lui que j'ai tendu le café. Il était pas normal, trop calme, ça plait pas trop je crois bien. Et ouais, tu pues vraiment.

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LA VIE DE LA COLOC #1

Je gratte ma nuque frénétiquement en baillant fortement. Personne ne réagis face à ma question plutôt simple pourtant et je soupire las. Mon ventre gargouille et je ferme le yeux fortement en sentant un vertige me prendre à nouveau. Pourquoi est-ce que je me suis foutu mal à ce point sérieux ? C'est ça le problème avec moi, je ne sais jamais quand m'arrêter. J'ouvre à nouveau mes lorsqu'une musique ce fait entendre. Un rictus étire mes lèvres quand j'entends Bok me faire une spéciale dédicace. Je pouf de rire tout en le regardant vite fait, il est vraiment intenable… La chanson me reste en tête BOUMBOUMBOUM et je commence à la murmurer quand un hurlement m'interpelle, je baisse les yeux et retrouve Hansol à mes pieds. Je ne peut retenir un rire un peu plus encore et lui tend la main pour le relever. «  Sérieux mec, t'es pas doué. » . Je sens qu'on m’entoure par les épaules, Aidan. Je m’appuie un peu contre lui et remarque qu'il n'est pas plus stable que moi. Au moins je ne suis pas seul avec ma gueule de bois, c'est le principal. J'ai un mouvement de recul quand ce dernier me brise les tympan en hurlant. Je grommelle  une insulte, ma tête putain. «  Merci Aidan, ça fait toujours plaisir » Articulais-je en fixant son café qui me donnait envie. Je pu ? Oui c'est probable en même temps en aillant dormis dans des chiottes ça ne peut être autrement. Je me retiens de lui rétorquer que lui aussi, ce qui est d'ailleurs la vérité. J'ai l'impression qu'il sent l'après baise... Faudra qu'il me dise qui est celle qu'a bien voulu écarter les cuisses... Une garce de toute évidence.

Je passe une main sur mon visage, massant mes tempes. Plus jamais. Ouais j'ai beau dire ça à chaque fois, la semaine d'après c'est rebelote. Je relève les yeux à l'entente d'une voix familière et tombe sur un Tasyr me tendant un café. Je crois ne l'avoir jamais autant aimé qu'à ce moment là. Tout en haussant les épaules, je me saisi de la précieuse boisson chaude et en bois directement une gorgé. Bonheur. «  Merci. » Roh, ils n'allaient quand même pas me saouler avec ça ? Je soupire fortement, faisant claquer ma langue contre mon palais en guise d’énervement. «  Mais vous puez tout autant que moi, alors faites pas chier. » Je me renfrogne, croisant mes bras contre mon torse nu, et m’appuie un peu plus contre Aidan tout en buvant mon café les yeux dans le vague. Que cette migraine parte mon dieu.

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