☥ NOM COMPLET - ahn sul li. ☥ SURNOM - lily, silly, sur le lit, et on va arrêter les dégâts ici je crois. ☥ ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE - 22 ans, le 4 février à Séoul. ☥ SITUATION AMOUREUSE - célibataire. need no man, parfaitement. même si la saint-valentin approche. parfaitement. ☥ ORIENTATION SEXUELLE - vous trouvez pas bi rain canon vous ? ah bah moi si. si si si si. ( hétéro, donc ) ☥ ETUDES OU METIER - j'ai été pendant quelques années trainee, puis membre d'un girlsband. désormais, je suis une simple étudiante en arts de la scène et philosophie, enchaînant les petits boulots de serveuse, danseuse et chanteuse à l'occasion. ☥ CLASSE SOCIALE - moyenne. ☥ ORIGINES : japono-coréennes. ☥ MOT REPRÉSENTATIF - craquante. comme une biscotte, héhé. ☥ JE SUIS UN - tsebe. ☥ T'ES QUOI ? personnage inventé.

« Yah, mets-lui ses couettes, allez ! » Un homme. Qui s'adressait à un autre jeune homme. Il se trouve que Sul Li est issue d'une famille essentiellement masculine. Sa mère est morte peu après sa naissance, et l'a donc laissée aux bras de son père et de ses deux grands-frères. Petite benjamine et poupée de la maison, elle était le centre d'attention. A tour de rôle, ils l'habillaient, s'occupaient d'elle, l'emmenaient à son cours de danse, l'accompagnaient faire du shopping... Et même s'ils n'étaient pas les gens les plus riches de Séoul, tous acceptaient de faire des efforts pour lui offrir la véritable vie de princesse qu'elle méritait. Eh oui. Car si la miss ne régnait pas sur la Corée, elle régnait néanmoins sur le cœur de ses oppas et de son appa. Puis de son entourage en fait, lorsqu'on y regarde de plus près.

Espiègle, joueuse, mais aussi passionnée par le feu des projecteurs, la danse, le chant, il lui arrivait de se lever à trois heures du matin alors qu'elle n'était pas plus haute que trois pommes pour aller allumer la télé et bouger son petit popotin en rythme tout en imitant les membres de girlsband à la télé. Les interdictions ? Elle n'en avait que faire, elle les bravait constamment. D'autant plus qu'elle savait pertinemment qu'aucun membre de sa famille ne pouvait lui résister. Seule fille au milieu d'une bande d'hommes. N'ayant aucune expérience avec la gente féminine : pour l'élever du moins. Comment vouliez-vous qu'ils s'y prennent pour lui refuser quoi que ce soit, ou pour lui en vouloir, alors qu'un seul de ses aegyos les mettait tous ko ? - héhé ça rime en plus - Arme fatale qu'elle avait rapidement maîtrisé en regardant dramas et émissions de télévision, aussi. Ah mais c'est qu'elle apprenait vite, la gamine. Elle n'avait peut-être pas de modèle féminin à la maison, mais ceux se trouvant de l'autre côté de l'écran lui suffisaient.

Elève inattentive mais pleine de vie et bien trop mignonne pour qu'on puisse lui en vouloir, déléguée dévouée, présidente du club de musique... Bref, sa vie scolaire ne lui valut, certes, pas une entrée à Harvard... Mais dans l'une des plus grandes maisons de disque du pays. Plutôt un bon compromis, non ? Excellente chanteuse, danseuse, d'1m70, avec un joli minois qui plus est et une personnalité rafraîchissante. Exactement le genre de produit en « vogue » pour les girlsband. Mais à vrai dire, la jeune femme n'en avait pas grand chose à faire qu'on la considère comme un produit ou quoi que ce soit, tant qu'elle était en mesure de faire ce qui lui plaisait. Après tout, le monde du showbusiness dictait sa loi, et elle était malheureusement contrainte à la suivre coûte que coûte pour atteindre ses buts.

Ses années de trainee ne furent pas de tout repos. Une véritable horreur, à vrai dire. Elle avait le rôle de chanteuse principale, mais aussi de maknae. Les entraînements duraient... Toute la journée, en fait. Du lever du soleil au coucher du soleil. Et plus les débuts du groupe approchaient, plus la pression se faisait forte. D'autant plus que, qui dit entraînement, pre-debut, dit aussi sacrifices : ceux d'une vie sociale, ceux d'une vie amoureuse, et ceux d'une vie avec familiale. Plus aucune liberté, tout était contrôlé. Mais, malgré les difficulté, la jeune femme tenait tant à sa place dans le groupe et à son futur en tant que super-star coréenne voire asiatique et plus encore qu'elle s’agrippa tout le long et... Ce fut un succès. Les débuts du groupe furent très prometteurs, et la popularité ne tarda pas à venir. Notamment pour Sul Li. Être la maknae n'avait jamais été bien difficile pour elle : elle avait toujours été la benjamine à la maison. Et son naturel ainsi que son joli minois et sa voix forte attirèrent l'attention sur elle. Celle des fans, mais aussi des haters, évidemment. N'oubliez donc pas que vous êtes en Corée du Sud, eh oui.

Généralement, avoir énormément de fans masculins, notamment au sein même des groupes masculins de kpop équivaut à se faire détester par beaucoup de jeunes filles. Et c'est ce qui causa la perte de Sul Li. Aussi mignonne que sexy, aussi féminine que drôle et folle, ne craignant jamais de se casser un ongle ou de courir quitte à le faire avec des talons, ses camarades du sexe opposé apprécièrent rapidement sa présence. Et entourée plus souvent de jeunes hommes que de jeunes filles, elle fut la victime de nombreuses rumeurs. Notamment celle qui clamait qu'elle formait un couple « dans l'ombre » avec un certain Young Ja. Or ce certain Young Ja avait d'ores et déjà une petite amie... Qui se mit à avoir des soupçons et décida de s'en débarrasser. Bien qu'il ne s'agissait que d'une rumeur, et que ce dernier n'avait jamais été que son « oppa ».

Un coup monté : un jeune mannequin lui proposant de participer à une soirée, ce que la grande fêtarde qu'est Sul Li accepta sans rechigner, évidemment. Et lors de cette soirée, on lui tendit un verre. Dans lequel ne se trouvait pas que de l'alcool. Une fois droguée et endormie, elle fut emmenée dans une chambre, et le lendemain, des photos parurent d'elle en nuisette dans le même lit qu'un autre homme. Maknae. D'un groupe. Et dans un pays aussi conservateur que la Corée du Sud. Cela sonna la fin de sa carrière. Elle avait beau démentir, rien n'y faisait : que dire contre des preuves telles que des photos ? Personne à part elle ne croyait à la théorie du guet-apens.

Par la suite, elle eut, évidemment, la réputation qui se rattache à ce genre d'agissements, au genre d'agissement dont on la pensait coupable : celle d'une « salope ». Avec personne pour croire en son innocence. Le groupe ? Terminé, après trois longues et délicieuses années de succès. C'est accablé par les jugements des uns et des autres qu'elle retourna au domicile familiale, où se trouvaient les rares personnes la soutenant encore et croyant dur comme fer à son innocence. Puisque sa carrière peinait à redémarrer à cause du fameux scandale, ce fut un retour à l'université pour la jeune femme.  Mais aussi à l'anonymat, dans lequel elle vit depuis deux bonnes années désormais. Jonglant entre études inintéressantes et petits boulots, en espérant un jour pouvoir repercer. Sait-on jamais.

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