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 notre moyen d'expression, notre art + inoeko

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MessageSujet: notre moyen d'expression, notre art + inoeko notre moyen d'expression, notre art + inoeko EmptySam 28 Juin - 22:30


une passion
des liens, des sourires, des amours



Danser pour vivre, vivre pour danser, dans sa tête, cela résonnait exactement de la même façon. doucement, les notes s'enchainent au rythme de son univers. Doucement, ses pas s'activent au rythme de la mélodie de piano qui résonne dans la salle. Salle vide, esprit vide, yeux fermés, elle danse. Seule, elle danse, elle profite de cet instant pour se retrouver, se ressourcer, se réorienter. au fur et à mesure qu'elle danse, les pas avancent. Inspirer, expirer. Sentir, vivre. elle pousse doucement sur ses pieds, la pointe touchant à peine le sol, elle vole, elle n'est que musique, elle n'est que danse. Elle expire à nouveau alors que son corps entier se laisse glisser avec grâce vers le sol. Elle rencontre le bois sous ses pieds, elle sens la dureté sous son corps. Elle souffle, doucement. Quelques secondes de répits, la musique poursuis, ses doigts s'agitent, puis doucement, son corps de replie, se relève, se redresse, puis vole à nouveau. Ses cheveux cache sa vue mais elle n'en à pas besoin pour sentir l'univers autour d'elle. Elle respire encore une fois puis doucement, la musique s'arrête. La dernière note retentis, comme pour la ramener à la réalité. Elle finis sur les genoux, au sol.

Un léger sourire se dessine sur son visage. Elle relève alors la tête et sa chevelure vole en demi cercle au dessus d'elle. Son corps se cambre, son dos n'est jamais droit, toujours cambrée.

Face à elle, à l'entrée, park in su. Un sourire sincère viens se dessiner sur son visage, ses yeux s'étirent également. yah park in su, tu es encore plus pervers que d'habitude à me regarder comme ça.

Elle se relève, et attrapant la télécommande près de ses affaires elle change de musique, rapidement, avant de s'élancer vers in su. Confiance, totalement. Partenaire. Danse. Elle s'élance et sans crainte, elle saute dans ses bras, ses cuisses s'accrochant à ses hanches alors qu'elle passe ses bras autour de son cou. Un nouveau sourire sincère. Quelques instants, elle l'observe en silence, avant de, dans son dos, appuyé sur play. Un regard malicieux glisse sur celui de son partenaire. t'es en retard, park in su.


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MessageSujet: Re: notre moyen d'expression, notre art + inoeko notre moyen d'expression, notre art + inoeko EmptySam 28 Juin - 23:03


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J’ai envie de danser, j’ai envie de danser depuis que je suis venu au monde je crois. J’ai longtemps refoulé ce plaisir de la danse pour ne pas faire honte à mon père. La dernière fois qu’il m’a surprit à danser il m’a foutue une trempe. La danse c’est pour les gens qui ont du temps à perdre qu’il a dit. La danse c’est pour les pd qu’il m’a dit. J’ai encore la sensation de sa main chaude qui s’abat sur ma joue quand j’ai voulu lui expliquer que la danse c’était ma raison de vivre. Que je ne respirais pas sans, que j’en avais besoin. Il a rit. Il m’a tourné le dos. Il est partit. Alors vous savez ce que j’ai fait ? J’ai dansé. J’ai dansé à m’en faire saigner les pieds. J’ai dansé comme si ma vie en dépendait. J’ai dansé jusqu’à sentir mon corps s’écrouler de fatigue. Et depuis ce jour j’ai toujours caché à mon père ma passion pour ce sport … Ce sport, ça me semble si vulgaire dit comme ça. La danse ce n’est pas seulement un sport, ou juste pour les pétasses qui veulent apprendre à bouger leur cul pour aller se faire prendre en boite, non la danse c’est une raison de vivre, une raison de se lever le matin et de se dire, aujourd’hui, tout ira bien. Ouais la danse c’est ma façon à moi d’emmerder le monde, de lui dire ce que je vaux. De lui dire que je suis vivant … Alors je tente tout style de danse. Je ne me contente pas simplement du hip hop ou du break. Des danses de mecs il parait, mais je n’aime pas me cantonner à cette case, quand on sait tout ce qu’on peut exprimer avec d’autres danses …

Mon sac sur les épaules, je roule en skate jusqu’à la salle de danse. Je m’en fou de me faire engueuler par le concierge de l’établissement parce que je n’ai pas le droit de circuler en skate à l’intérieure du bâtiment. Ouais je m’en fou parce qu’Ethan me couvrira de toute façon. Je suis à la bourre, comme d’habitude, mais je crois que Moe à finit par ne plus faire attention à l’heure quand il s’agissait de moi. Arrivé devant la salle j’entends déjà la musique. Je cale mon skate contre le mur et entre doucement dans la pièce. Elle danse. Avec légèreté. Je suis amoureux d’elle quand je la vois danser vous savez. Parce qu’elle me touche, en plein cœur. Bang. Je suis au sol. Je n’ai d’yeux que pour elle. Elle et ses courbes qui se déploient sur la musique comme une évidence. Elle est belle quand elle danse, elle rayonne, et moi je me sens comme un pauvre idiot qui s’approche trop près du soleil. Ca brûle, mais c’est bon. La première fois que je l’ai vu dansé j’ai arrêté tout ce que je faisais. Je suis resté hypnotisé par tant de grâce et de souplesse. Elle ne danse pas, elle vole. Elle brille. Elle attire à elle, comme un aimant, comme une sirène. Je ne peux pas lutter contre. Son regard me désarme, et c’est un coup en plein cœur qu’elle me donne pour m’achever. Moeko est sublime quand elle danse, elle oublie tout, et moi je ne vois qu’elle. Quand la musique s’arrête c’est presque un supplice. J’en redemande, mais elle me voit. J’ai hésité à applaudir, je ne voulais pas gâcher ce silence, mais elle la fait pour moi.

Je la vois qui court vers moi et avec agilité je la réceptionne dans mes bras. Elle est légère. Et nos deux corps ont finis par s’épouser à la perfection. Ouais, je suis peut-être un pervers, mais un pervers du cœur. Je dépose un baiser sur le bout de son nez alors que la musique s’élève dans la pièce. Elle le sait, on va danser, comme a chaque qu’on se voit. Pas besoin de se dire bonjour, pas besoin de demander comment ça va, on se le dira avec la danse. Je fais tomber mon sac au sol et avance d’un pas, puis deux rapides, et un autre plus lent. Je suis en retard sur les comptes, mais tant pis, la partie au sol on l’oubliera. Arrivé au centre de la pièce je tourne sur moi-même et soulève Moe par les hanches, histoire de la déposer au sol en douceur, et déjà mes pas s’accordent au sien sur cette chanson qu’on a déjà rosé pleins de fois … Nos reflets dans le miroir sont identique, et je me dis, que nulle part à ailleurs, on ne peut trouver deux personnes qui s’accordent autant. C’est comme si on était fait l’un pour l’autre. Et chaque fois que Moe recule, moi j’avance vers elle, je ne peux pas danser loin d’elle, c’est comme perdre sa dernière prise. Pas besoin d’échauffement, mon corps retrouve naturellement ses marques, il suit celui de la jeune japonaise, et on s’unit à notre façon avec des sourires complices.



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MessageSujet: Re: notre moyen d'expression, notre art + inoeko notre moyen d'expression, notre art + inoeko EmptySam 28 Juin - 23:23


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Elle est persuadé que même dans les plus grand ballets, personne ne s'accorderais mieux à elle que park in su. Les meilleurs danseurs ne valent pas sa spontanéité, son sourire, sa danse, son amour pour nous, pour notre passion, pour notre duo. non, non, duo n'est pas le mot juste. Nous sommes un. Doucement, il bouge, et son regard la transperce comme à chaque épisode. Ils sont uns. Son baiser la fait sourire encore plus. Le début d'une séance, d'un chapitre. Nous sommes comme une mélodie, comme un poème. Nous sommes mélodie et harmonie.

Légèreté alors qu'ils m'élance vers le ciel. automatiquement, ses bras se tendent vers le plafond et son regard se perd dans l'univers tout entier que qu'elle imagine autour d'elle. Ses mains sur ses hanches sont la sécurité qu'il lui fallait. alors que doucement, ses pieds touchent à nouveau le sol, et en deux temps, le rythme change, nous nous accordons, si bien. Il copie tout ses geste, elle copie tout les siens. Un sourire vient s dessiner sur ses lèvres alors qu'elle effectue chaque mouvement, tout les mouvements à la perfections. Combien de vois avions nous travailler cette chorégraphie. Autant lui qu'elle, ils sont pointilleux, amoureux. La danse st une règle, la danse est une harmonie.

Puis la musique s'arrête sur quelques rebondissements, et je ris doucement, ayant finis cette danse accroché contre le corps de mon partenaire. Mon ipad en aléatoire passe de celle ci à ccelle là. Un sourire en coin se dessine sur les lèvres de moeko. Elle n'a jamais danser de contemporain avec in su, mais rien n'était possible. Surtout l'improvisation. La musique commence et doucement, elle prend sa main, avant de planter son regard dans le siens. Il passe de la malice au désespoir, à l'amour. La comédie fait tout autant partie de la danse. Retranscrire les émotions, jouer avec, émouvoir. Elle savait qu'avec son style et celui d'insu, elle ferait des merveilles. Il lui avait montrer son style, à elle de lui prouver que oui, elle était sa partenaire. la vraie. Du bout des doigts, elle quitte ses bras, elle lâche sa main, et avec trois magnifiques pirouette parfaitement orchestrée, elle s'enfuit à l'autre bout de la salle, se plaquant alors au sol, son corps se cambrant alors qu'elle se relève, ses mains cachant son visage, puis à nouveau, elle tend une main vers lui. Son sourire était revenu. Délivrance, complicité. Danse. inoeko.


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MessageSujet: Re: notre moyen d'expression, notre art + inoeko notre moyen d'expression, notre art + inoeko EmptySam 28 Juin - 23:48


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Je ne sais pas trop qui je suis quand je danse. Je sais juste que je suis moi et n’importe qui à la fois. Je suis un tout, je suis ce qui m’entoure. Je suis blessé et vivant. Je suis triste et heureux. Je me sens comblé et vide. C’est comme si la danse me déchirait en deux extrême et qu’en dansant je trouvais mon équilibre entre les deux. Et quand je danse je raconte une histoire. La mienne. La notre. Celle qu’on s’invente, celle qu’on imagine. La danse c’est un art, c’est l’art d’aimer et de détester. Mais quand je suis avec elle j’apprends d’autres mots qui n’existent pas encore. Elle m’attire dans son univers avec une telle facilité. Je la suis, elle me guide. Ça me prends au ventre et son regard me trouble. Ce qu’elle me dit, ce qu’elle ressent. C’est beaucoup de comédie pour vous, pour les autres, mais pour moi, c’est ma vérité, cet instant, c’est ma réalité. J’ai envie de la prendre dans mes bras, de la protéger, de l’aimer, de la faire vivre … Elle pourrait ne pas avoir besoin de moi, elle n’a pas besoin de moi, mais je veux lui prouver qu’avec moi, son monde peut devenir parfait. Je veux me rendre indispensable. Je veux être celui vers qui elle se tourne quand elle a envie de murmurer son histoire à quelqu’un. Je veux être son protagoniste préféré. Je veux être celui qui lui est vital. Je ne veux pas partager un sport avec elle, je veux partager sa vie, sa tête, son cœur. Parce que quand on danse en duo comme ça, on ne danse pas qu’avec son corps, on danse avec tout ce qui nous construit, on danse avec nos trippes. Et moi j’ai envie de danser avec ma vie. Pour la sublimer. Lui apporter juste la touche qui lui manquait. Elle est parfaite, même sans moi je vous le dis, mais je veux donner ce brin de couleur qui manque à ses lèvres rosie. Et je veux donner une couleur orage à ces deux grandes billes noires qui m’observent à l’autre bout de la salle.

J’approche d’elle mon corps a mal. Mon cœur aussi. La musique m’envahit, et ces paroles, j’ai l’impression de les vivres. I’m afraid … C’est vrai, je suis mort de trouille. Et je l’ai toujours été. Que Moe découvre celui que je suis vraiment, celui que je cache au fond de moi. Ce mec vulnérable et sensible. Parce qu’avec la danse on ne peut pas tricher. Parce qu’avec la danse, c’est comme se mettre à nue. Alors je me déshabille devant elle, parce qu’elle mérite ma franchise. Elle mérite ma sensibilité et elle n’a jamais pris peur. Elle ne sait jamais moqué. Elle a juste … accepté. Tout comme j’ai accepté celle qu’elle était. Elle est moi on a mit bas toutes nos barrières, toutes nos craintes et c’est comme ça qu’on est devenu nous. Elle m’attire à elle dans un sourire et moi j’y vole, quand elle est proche je l’attire, je suis la rythme et je lui fais prendre son envole. Comme une plume, à bout de bras, je la laisse redescendre et s’éloigner. Je m’éloigne aussi. Parce que ça fait trop mal d’être près d’elle. La musique me le dit. Je dois souffrir, alors je souffre. Et si être près d’elle me détruit, être loin d’elle m’achève. Alors je me rends faible. Je tourne jusqu’à elle, parce que je veux vivre. Je l’attire à moi, plaque son dos contre mon torse et enroule mes bras autour d’elle. Je l’emprisonne mais pour l’aimer, alors peut-être qu’elle me laissera faire. mais Moe est un oiseau de liberté. Alors je déploie mes ailes pour la faire s’envoler. Je la suis du regard, mon regard glisse à la peau nu de son ventre. Il m’appelle. Alors j’y vais. J’y glisse ma paume chaude pour la faire tourner plusieurs fois entre mes bras. Et puis je bloque, pour qu’elle soit face à moi. Pour qu’elle ne voit que moi.

Je souris doucement en glissant le dos de mes doigts sur sa joue. Parce que la danse c’est ça aussi, c’est les sentiments. Ceux que je fuis. Mais là c’est pour de faux, mais là c’est pour de vrai. Alors j’y vais. Je tombe à genoux devant elle, parce que je suis à toi Moe, et tu le sais. Un porté, un de plus, parce que son corps je le connais par cœur, parce qu’on son corps est couvert de ma trace. Elle saute et s’envole et moi je ne suis que ses ailes. Celles qui lui donnent sa liberté et qui lui reprends quand elle me manque trop. Je me relève, la musique balance ses dernières notes et si je suis essoufflé, ça ne m’arrête en rien quand une nouvelle musique s’élève déjà



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MessageSujet: Re: notre moyen d'expression, notre art + inoeko notre moyen d'expression, notre art + inoeko EmptyMar 1 Juil - 16:36


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On se regarde, on se trouble. Nous sommes uns, face au monde, face aux spectateurs, face à nous même. Jamais nous ne nous lâcherons. Dans les yeux de son partenaire, moeko y voit toute sorte de choses. De l’amour, en premier lieu, notre amour. Un sourire se glisse sur ses lèvres alors qu’insu entre dans son monde, dans son univers. Il accepte mes désirs, mes caprices, mes envies et mes supplices.  Elle voit en lui toute sorte de choses. Un protecteur, mais aussi quelqu’un à protéger. Ils sont uns.

Un souffle, un désir, celui de se rapprocher de lui pour l’éternité. Il fait un pas, puis deux vers moi, alors que doucement je me redresse, mon pied gauche passant devant le droit, mes bras battant des ailes, faiblement. je tourne, pense pouvoir m’enfuir, le fuir lui et ses illusions, ses idéeaux, ses envies et ses doutes. Mais je ne m’enfuirais jamais très loin. Il m’attrape et me fait voler. Mes bras se lève vers les ciel et ma tête chute vers l’arrière, les yeux fermés. Il est mon tout, mon ying. Il fuit dès que mon peid touche le sol, je fuis aussi. Je rampe sur le sol, me tourne sur le dos ensuite et me recroqueville. Il me fait mal. Je touche mon coeur comme si il était une plaie ouverte. Mes yeux le supplie de revenir vers moi. Vite. Cet éloignement me pèse. Je suis désolée, je me relève mais tombe à nouveau, j’ai besoin de quelqu’un pour me soulever. Mes poings cognent le sol alors que mes cheveux suivent chacun de mes pas. Je me jette alors contre lui, son torse contre moi, je serre ses bras dans mes mains, il ne doit plus partir, ça fait trop mal. Je m’envole à nouveau mais il en décide autrement, me met dans une cage, un cocon de douceur nommé insu. Sa paume contre ma peau me fait frémir, et son regard, ses lèvres si près des miennes aussi.  Puis il tombe. Instinctivement, je me penche mais je vole. Je souris alors, et j’exécute avec la grâce d’un oiseau de la liberté, les cinq tour sur moi même. Je stop à quelques mètres de lui alors que la musique s’arrête.

La bas, si loin de lui, un moment je le regarde, essoufflée, je fixe mon regard dans le siens, un sourire se fendant sur mon visage. Un murmure qu’il ne peut entendre prononce son nom alors qu’une nouvelle musique s’élève entre nous. Je souris encore. Quelqu’un comme toi, c’est surement quelqu’un comme toi qu’il me fallait, mais nous avons fait nos vies autrement.  Faisant semblant de l’ignorer, je marche doucement autour de lui, jusqu’à me placer derrière lui. Un pas, puis un deuxième et je passe mes bras autour de sa taille, viens caresser son torse, mon front dans son dos. Ma jambe gauche viens remonter contre la sienne, puis doucement, très doucement, je me laisse glisser vers le sol, me couchant à ses pieds. Mes bras viennent s’élever vers lui et alors qu’il m’attrape, je me relève doucement, mon corps collée au siens. Ma tête retombe en arrière, mes bras aussi, jusqu’à ce que mes mains touchent le sol, et que je me laisse complètement retournée vers l’arrière, me retrouvant ainsi a un mètre d’insu. Je tend mon corps vers lui puis très vite, me recroqueville, dansant comme si ma vie en dépendait. La musique passe, les notes m’assaillent, et le contact d’insu contre moi me transporte.

Puis la musique change, encore. Jamais rien ne nous arrêtera. Aux ententes des premières note, je ne peut m’empêcher de pouffer de rire. La gêne fait monter le rouge à mes joues mais très vite je compte m’amuser plus qu’il ne le pense. Bien sur que je sais que je ne laisse pas insu indifférent. Alors que lady marmelade retentis dans la salle, je force doucement insu à s’asseoir sur le sol. Alors qu’enfin j’y arrive, je me laisse glisser de tout mon corps contre le siens, frolant son entre jambes au contact de mon corps. Mon regard se faire braiser et je me relève alors. Mon corps n’est plus que sensuel, sexy et envie. L’attitude fait tout dans un show. Je marche alors tel une diva de deux troi pas pour m’éloigner un peu de lui, puis j’entame, dos à lui, une danses des plu sexy que j’ai apprise. Suivant le rythme de la musique, je me déhanche, passant de debout à assise, écartant mes jambes. Les mains devant moi, je tourne juste la tête, le temps de l’observer quelques instants, toujours dos à lui. J’ai envie de rire mais je me laisse entraîner à mon propre jeu, me couchant sur le dos, cambrant mon corps pour faire relever mes fesses. Mes mains longent le sol jusqu’à ce qu’elles touche mon bas ventre, remontant en caresse sur ma poitrine.


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MessageSujet: Re: notre moyen d'expression, notre art + inoeko notre moyen d'expression, notre art + inoeko EmptyMar 1 Juil - 18:35


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J’en peux plus. Pas de danser, pas d’être avec elle, j’en peux plus de sentir être aussi fou dans ma poitrine. Je déteste l’amour, je déteste les sentiments. M’attacher aux autres, les aimer, les faire passer avant moi, me sacrifier pour eux. Ouais, je déteste ça, si je peux même le dire c’est comme une phobie. Ça me retourne l’estomac, ça m’arrache des insomnies à n’en plus finir. J’en peux plus d’avoir envie d’être près d’elle. J’en peux plus de vouloir la protéger. De vouloir fusionner avec elle. Avec le cœur et l’esprit. Quand on danse j’ai toutes mes barrières qui tombent. Quand je suis avec elle c’est comme si elle me transperçait avec son regard. Ses deux billes noires qui me fixent d’un air amusé. Putain Moeko si tu savais combien j’aime ton regard. Il me rend dingue, il m’hypnotise. J’ai l’impression d’être un con amoureux qui ne veut qu’une chose. Que tu l’aimes. Pourtant, dès que la musique s’arrête c’est comme si je sortais de la bulle dans laquelle elle m’emmène à chaque fois. Et je redeviens moi. Je redeviens In Su … Je redeviens ce type pathétique et con. Je redeviens ce branleur niais qui passe sa vie à sourire. Mais quand je la vois danser comme ça, ses pieds frôler le sol avec légèreté, ses bras qui s’envolent et son corps qui m’attire à lui comme un aimant … J’en ai le souffle coupé. J’ai envie que le temps s’arrête, qu’il me laisse reprendre mon souffle. Qu’il me laisse l’admirer. Parfois j’ai envie de m’arrêter de danser, juste pour pouvoir graver chacun de ses mouvements dans mon esprit. Ses hanches qui se plient et sa tête qui se jette en arrière … Elle est une vision angélique et si démoniaque à la fois. On ne peut pas y résister, et je suis faible face à toi Moeko, quand je te vois je vois la beauté du monde, celle que j’avais oublié tu sais Moe. Avant, ouais avant tout me semblait noir et vain ; je riais, je souriais, je faisais semblant d’être heureux. Je ne voulais rien montrer, parce que dans le fond je suis faible. Je suis qu’une pauvre loque, avec une peine de cœur. Je ne suis plus triste maintenant, je suis juste détruis, j’ai juste le cœur en morceau. Il bat à peine, juste ce qu’il faut, suffisamment pour que je puisse encore tenir debout. Je pensais que je le méritais, parce que je ne suis qu’un idiot aveugle et naïf. Mais un jour j’ai croisé ton regard. j’ai vu ton sourire, tu sais, celui que tu fais toujours quand t’es gêné. Et je t’ai vu froncer les sourcils, contrariée, parce que tu ne trouvais pas ton chemin. Et puis je t’ai vu danser. Avec cette fragilité qui m’a foutue les boules. Tu m’as foutue les boules Moe parce que tu m’as touché en plein cœur. Ça m’a fait mal je crois. Mais je n’ai pas bougé. Je voulais te prouver que j’étais fort moi aussi, que je pouvais tenir debout. Mais pour tout dire tu m’as plaqué au sol ce jour là. Et maintenant, je suis à tes pieds, comme toujours.
La musique change, deux fois, mais je tiens le rythme, je la garde dans mes bras et pendant quelques minutes on s’invente une vie qui disparaitra avec les dernières notes de la musique. Puis je le vois qui me fait m’assoir sur le sol. La musique m’arrache un sourire et je l’imagine déjà danser dessus. Quand elle s’écarte de moi c’est tout son corps qui frôle le mien. Et quand elle atteint cette zone sensible je dois plisser des yeux et me concentrer pour ne pas afficher ce que je pense sur mon visage. Je mordille ma lèvre inférieure en le regardant s’éloigner de moi. Putain. Son corps ondule à la perfection. Elle se relève et me tourne le dos. Je pourrais lui en voulait mais bordel c’est encore plus érotique comme ça. Moeko, à cet instant et la vision même de l’érotisme parfait. Elle n’en montre pas trop, juste ce qu’il faut et je crois que la voir avec autant de vêtement sur elle me rend fou. Appuyé sur mes deux mains posées en arrière, mon regard suit les courbes de son corps. je me mordille un peu plus la lèvre inférieure pour retenir un soupir appréciateur. Je suis essoufflé. Et j’ai chaud, encore plus quand je la vois descendre doucement au sol en écartant les cuisses. Putain ses hanches me rendent dingue. J’ai envie de m’y accrocher. J’ai envie d’y poser mes mains et de l’attirer à moi. Ouais je m’en cache pas, parfois j’ai envie de l’embrasser Moeko. Ouais, je sais je ne devrais pas, mais des fois je l’imagine avec son regard braise me voler un baiser … Elle est loin du style de fille que j’aimerais me faire, mais tu vois la différence Moe, c’est que toi, je crois que je serais capable de te faire l’amour. Comme vous aimez tant faire la différence vous les filles. Je ne te sauterais pas pour qu’on prenne notre pied Moe, je te ferais l’amour avec passion … avec fougue. Comme lorsqu’on danse et qu’on se laisse mener loin, tellement loin que parfois, revenir, devient difficile. Mais j’ai trop de respect pour elle pour m’imaginer aller plus loin qu’un baiser avec elle, même si ce n’est pas l’envie qui me manque. J’ai la gorge sèche et j’ai du à détourner le regard. Je suis faible et je m’en fou. Je me redresse pour m’approcher d’elle à quatre pattes. Putain ce regard. ça devrait être interdit. Je devrais la détester de me faire ça. Elle s’amuse avec moi. Parce qu’elle sait que je fais marcher. Parce qu’elle le voit à mon regard, j’en peux plus. Je la trouve belle, je la trouve irrésistible. C’est peut-être ce qu’elle cherche. Se sentir belle dans mon regard ? Je me redresse sur les genoux avant de venir balayer mon souffle dans sa nuque, je soulève ses cheveux avec délicatesse et vient juste déposer un baiser dans le creux de son cou humide de sueur perlé sur sa peau. Je trouve ça beau … Mais la toucher c’est comme un pêcher … Alors je me laisse retomber au sol avec un soupir qui en dit long sur ce que je ressens. Mais j’ai envie de la voir m’électriser comme ça. ouais j’ai envie qu’elle m’allume et qu’elle soit sexy devant, qu’elle soit belle et qu’elle me fasse perdre la tête …




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MessageSujet: Re: notre moyen d'expression, notre art + inoeko notre moyen d'expression, notre art + inoeko EmptyMar 1 Juil - 20:57


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Un regard, un seul et je sais qu’il craque. Je suis dure avec lui, je le sais. Un sourire éclaire mon visage alors que doucement, très lentement, mon corps se relève. In su, tu le sais, ou du moins j’espère que tu t’en doutes, tu es bel et bien le seul homme qui pourrait combler ma vie. Tu es ma force, ma faiblesse, mes douleurs et mes douceurs. Sache le in su, remarque le dans mes yeux, dans mon regard.

Le voir s’approcher comme ça de moi me fait sourire, encore. Dans mon dos, il s’y colle, et son souffle me chatouille comme une douce brise d’été. Ma tête viens s’appuyer quelques instant sur son épaule alors que mes mains longe ses côtes avant qu’il ne se laisse retomber en arrière. La musique emplie la salle et je me tourne alors, me mettant à quatre pattes devant lui, puis doucement, je passe au dessus de lui jusqu’à ce que mon visage soit à hauteur du sien. Un léger sourire s’offre à lui alors que mes lèvres frôlent les siennes dans un petit rire. Mon regard s’offre à lui, mon corps aussi, puis je m’échappe à nouveau. Je suis un oiseau de liberté, et même lui ne m’aura pas.

Alors que je me relève en un geste gracieux je recule jusqu’au miroir, jusqu’à la barre. Mon pied se pose dessus et l’autre me fait glisser jusqu’au sol, puis je tourne, et tourne, et tourne encore pour rapprocher à nouveau d’in su. Mon corps se déhanche sous le rythme et alors qu’elle se termine, je finis au sol, devant le in su mortifié sur le plancher. Les cheveux dans les yeux et ma cage thoracique qui se soulève au rythme de mon souffle effrénée, je le fixe avec une certaines envie, mais je reste à ma place. Ça restera une envie, ça restera un délice, un rêve, un soucis.

Alors qu’une autre musique se soulève dans la salle, je reprend mon souffle avant de finalement m’approcher d’insu comme une lionne, m’allongeant de tout mon long sur son corps, gardant le silence. Je pose ma tête sur son torse avec un petit sourire.


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MessageSujet: Re: notre moyen d'expression, notre art + inoeko notre moyen d'expression, notre art + inoeko EmptyMar 1 Juil - 22:16


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Putain je la veux. Genre de tout mon être je la veux. Mais je la veux tellement que si je la possédais ça casserait tout je crois. Alors faut qu’elle reste une image fugace qui fait vibrer tout mon être. Il faut qu’elle reste le souvenir furtif que j’ai avant de m’endormir. Que son parfum fruité que je sens encore même quant elle n’est plus là, ne soit qu’un doux moment enivrant qui me fait tourner la tête. Ouais c’est ça … Il faut qu’elle ne reste qu’un mirage, un doux mirage, une vision flou que je ne suis même pas sûre d’avoir vu. Que la certitude me sert le ventre et que la douceur de sa peau devienne naturelle sous mes doigts. Que mon esprit se contente de ce spectacle qu’elle m’offre … De cet ardent moment, de cette pulsion qu’elle fait naître en moi et que j’ai envie de pouvoir contrôler. Mais je ne contrôle plus rien. Moe à prit possession de toute ma personne et je ne suis plus qu’un pantin attendant l’attention de son maître. Je détesterais me sentir ainsi avec n’importe qui d’autre, mais elle … Avec elle j’en redemande, j’en deviens maso. Parce que parfois quand je la désire comme à cet instant ça me fait mal. C’est une lutte en moi qui se déchaine, je la veux mais je me l’interdis, parce que c’est elle. Pas parce qu’elle n’a pas assez, mais parce qu’elle est trop bien pour moi. C’est une merveille, une de celle qu’on choit. Une de celle qu’on met sur un piédestal. Je n’ai pas envie de la salir en y touchant. Je veux qu’elle reste belle … et puis … Je suis sûre que j’en deviendrais accroc … Je ne veux pas devenir accroc à Moe. Parce que je le suis déjà assez comme ça vous savez …
Je la suis du regard avec la furieuse envie de la suivre jusqu’à cette barre, de l’emprisonner dans mes bras et de le retenir à vie. Dans ma prison douce et dorée. Elle se met à tourner et ses cheveux s’envole, son parfum vient jusqu’à moi et j’ai le cœur qui flanche. Je pourrais me lever et partir, mais je ne suis pas sûre que mes jambes tiennent le coup. Elle vient jusqu’à moi et j’ai envie de lui dire qu’elle est trop près, que c’est un supplice mais elle s’avance encore et se colle à moi. elle sourit et son sourire me fait flancher une nouvelle fois. Je la serre contre moi quand elle pose sa tête sur mon torse mais j’ai envie de tout sauf de ça. Je sens sa cage thoracique se soulever et se battre contre la mienne. Je n’ai plus envie qu’elle parte, et la mélancolie de la chanson nous va bien. Je dégage son visage en écartant ses mèches de cheveux qui la gêne. Et j’ai envie de lui dire que c’est mal ce qu’elle fait, j’ai envie de lui dire que c’est cruelle. Merde, j’ai encore la sensation de ses lèvres qui frôle les miennes, j’y pense tellement que j’ai l’impression d’avoir inventé ce souvenir … Mais putain j’ai envie de le concrétiser. Pourtant je la garde contre moi, parce que j’aime encore plus la sentir ainsi. Je ferme les yeux, retrouve mon calme jusqu’à la sentir bouger, imperceptiblement. La musique est autour de nous et ne fait plus qu’un. D’un coup de bassin j’inverse la situation et je me retrouve allongé sur elle, mon avant bras posé à côté de son visage. Je la regarde intensément. Lorgne sur ses lèvres. Mais elle le sait, je n’irais jamais l’embrasser, elle me connait … Ma paume chaude vient caresser ses hanches dénudées et remonte sur ses côtes alors que je viens déposer un baiser dans le creux de son cou. Mon nez caresse sa joue et remonte jusqu’à la commissure des ses lèvres. Je me redresse pour planter mon regard dans le sien et esquisse un sourire en coin. Mon pouce vient couvrir une partie de sa bouche et je viens déposer un léger baiser sur mon ongle. Tu vois, je résiste à peine Moe …
Puis doucement je me recule, je reste près d’elle, balayant mon souffle sur son cou, puis son ventre, je recule à quatre pattes et me redresse sur les genoux pour passer mon tshirt au dessus de ma tête et le coincer dans la ceinture arrière de mon jean. Le bandana que j’avais autour du poignet finis autour de mon front et je me redresse en faisant l’équilibre sur les mains avant de retomber en arrière mes deux pieds encadrant Moe. Je m’accroupis au dessus d’elle et lui lance un regard qui veut tout dire. Puis je me dirige vers la chaine hifi et cherche le morceau morceau qui me convient et quand je me sens près je commence à danser. Mon style de danse à moi, celui que j’ai maitrisé le plus longtemps.


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MessageSujet: Re: notre moyen d'expression, notre art + inoeko notre moyen d'expression, notre art + inoeko EmptyJeu 3 Juil - 8:29


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La musique nous va bien, le moment aussi. Je souffle doucement dans son cou alors qu’il dégage mes cheveux.  Alors qu’il inverse la situation, un petit crie puis un petit rire de surprise s’échappe de mes lèvres alors qu’il se retrouve au dessus de moi. Mon regard se plante dans le siens alors qu’il est si près. Un petit sourire en coin s’affiche sur ma figure. Trop près. Sa main sur ma peau me fait frémir, et discrètement, je fait remonter son t-shirt pour caresser ses côtes, son torse. Je ferme les yeux quelques secondes alors qu’il embrasse ma peau, puis me retiens de rire alors qu’il sépare nos lèvres de son pouce.  

Mon corps se cambre légèrement alors que son souffle  parcours mon corps. Je me redresse sur les coudes alors qu’il se dénude, et je ne me gêne pas pour mater son corps si bien sculpter. Quel classe, quel panache. Mes yeux sont admiratifs de sa puissance, et le sourire qui ne quitte plus mes lèvres veut surement tout dire. Alors qu’il se penche vers moi, je le griffe doucement sur le torse avec un regard félin avant qu’il ne me fuit. Mes yeux ne le quitte pas du regard. Danse pour moi, park in su. Danse pour moi, donne tout ce que t’as. Sa danse est puissante, et qu’est ce qu’il est sexy dans son élément. Un nouveau sourire alors qu’il se déchaine. Posée au centre de la pièce, mes yeux ne quitte pas leur cible, comme un fauve guettant son repas. Mais in su est un repas inaccessible, que je ne digérerais pas.


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MessageSujet: Re: notre moyen d'expression, notre art + inoeko notre moyen d'expression, notre art + inoeko EmptyJeu 3 Juil - 11:32


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Quand je danse je m’exprime. Quand je danse je balance tout ce que j’ai sur le cœur. Et avec le Krump j’ai pu faire exploser ma colère sans aller défoncer la gueule de tous ces connards qui osaient me regarder de travers. Tout le monde s’en bat la race de ma gueule, ouais je le sais, mais moi dans ma folie, dans ma colère j’ai l’impression que tous les regards convergent vers moi. Et putain ça me retourne le ventre. J’ai peur, constamment, je suis effrayé mais je ne le montre pas. Je souris, je joue au mec insensible. Le branleur qui se sent bien que lorsqu’il brise le cœur des filles. Putain c’est malsain je sais, putain je ne devrais pas je sais. Mais qu’est-ce que ça peut foutre. Parce que moi je vais mal, parce que moi j’ai le cœur en morceau. Si je suis triste, pourquoi le reste du monde devrait être heureux ? Alors je leur dit, je leur exprime à ces pauvres tâches, que je vais mal, que j’ai envie d’exploser. Je danse jusqu’à en avoir mal au corps, mal au cœur, mal au ventre. Combien de fois je me suis retrouvé avec les pieds en sang, les jambes douloureuses à tel point que je n’arrivais même plus à marcher. Mais je m’en fou. Quitte à me détruire autant que ce soit avec ma passion. J’ai envie d’hurler au monde entier que je veux être vivant mais aujourd’hui je ne le dirais qu’à Moe. Après tout elle est la seule qui mérite de le savoir. Moe c’est ma confidente, elle comprend tout sans que je n’ai à parler. C’est pratique vous voyez. Je danse, mon torse me parait dur, comme un roc, comme du granit. Elle peut venir me frapper, je ne bougerais pas. Je tourne sur moi-même en frappant le sol avec force. Mon regard est dur, mon regard est noir. Moi qui tente de noyer tout ce flot d’émotions que Moe aime faire naitre en moi. Elle s’amuse, elle joue. Elle ne veut pas me faire mal, elle trouve ça drôle, je ris avec elle mais j’ai mal. Parce que cette fille sait comment m’allumer, elle sait comment faire naître dans le creux de mon ventre des papillons douloureux. Elle sait comment me donner envie d’elle à fleure de peau. Son regard, sa bouche, ils me possèdent. Et je ne peux m’empêcher de la trouver garce ma princesse. Elle joue avec mes nerfs. Elle joue avec ses sourires et son corps qui est si parfait dans mon regard. Ouais, ma princesse est une garce, mais bordel qu’est-ce que je l’aime cette garce.
Face aux miroirs j’observe mon reflet, puis le sien, la musique me monte à la tête, j’attrape la barre de classique devant moi et je saute pour me retrouver parallèle au sol. J’ai besoin d’utiliser ma force physique pour me défouler. J’ai besoin d’éliminer toutes ces tensions dans mon corps. Celle que j’éprouve pour Moe, celle que mon père attise constamment, celle qu’Haneul fait naître. Ouais j’ai l’impression d’être une cocotte minute sous pression. Mais j’ai trop de respect pour exploser avec Moe … Je l’aime cette fille, je ne peux pas lui faire du mal, je ne peux pas aller chercher ce que je meurs d’envie d’avoir parce que je sais qu’elle ne pourrait pas me le donner. Je crois qu’elle ne sait même pas ce qu’elle veut et je pourrais la détester pour ça. Elle me veut, mais jusqu’à une certaine limite. Moi je n’ai pas de limite tu comprends Moe ? Moi si je te veux c’est tout entière, je ne veux pas faire semblant, je veux te posséder. Je veux ne pas me contenter du peu. Je veux tout. Mais j’ai trop de respect pour lui arracher et puis je crois que c’est cet interdit qui attise si bien mon envie d’elle. Parce que je crois que si elle me donnait ce que je voudrais ca casserait quelque chose. Ou alors est-ce la seule solution et la seule réponse que je me suis trouvé pour calmer mes ardeurs. Je retombe sur le sol lourdement en anticipant ma chute et en roulant sur mes genoux. Je m’arrête en me basculant sur mes mains. Mon corps en déséquilibre je me penche pour me retrouver avec les jambes parallèles face au sol. Mon épaule me fait mal mais je m’en fou. J’ai besoin de me faire mal. Je ne suis pas un putain de psychopathes je vous rassure, mais la douleur, quand je danse, me rappelle combien je suis vivant et que je peux me briser d’un instant à l’autre. C’est l’excitation de se retenir pour ne pas tomber dans le vide. Je rebascule sur le sol et croise les jambes en regardant Moe.
Ouais. Je n’ai pas envie d’elle. C’est des conneries. Elle est belle, elle est bien foutue, mais je n’ai pas envie d’elle. D’un geste souple, je me relève avec un flippe arrière posé sur une main. Et je me retrouve debout au milieu de cette pièce presque trop grande pour moi. Putain j’ai envie. Merde j’essaye de tromper qui. C’est pas que son cul que je veux, c’est la posséder elle comme aucun autre mec n’a pu le faire … mais faut que je change. Faut que j’oublie ces conneries. Faut que je danse. Alors pour détendre l’état de mes nerfs je ne change pas la chanson qui se lance. Un truc de fille, sexy, que je connais parce que les pas, je les retiens facilement en les voyant. Mon corps se met à onduler sur la musique. Je me caresse le torse au passage, histoire de faire baver Moe et retint un sourire amusé sur mes lèvres.


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MessageSujet: Re: notre moyen d'expression, notre art + inoeko notre moyen d'expression, notre art + inoeko EmptyVen 8 Aoû - 16:26


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La danse est une révolution, une passion, on s’uni à plusieurs en une même idée, en un même rêve. Celui de danser, celui de vivre par les mouvements. Que se soit le classique, le hip hop, le contemporain ou le krump, tout est danse, tout est unification.

Insu me montre, insu se dévoile et insu ne pense plus à rien à part danser. Se livrer, danser et danser encore. Ses larmes ne coulent pas, son regard n'est pas froid, ses pas de sont pas maladroits. Il danse, danse et danse encore comme si sa vie en dépendait. Avec énergie, avec envie, avec besoin, il se confie au parquet, à moi, au miroir, à cette pièce tant arpenter, et arpenter encore afin d'améliorer chaque geste, chaque pas, chaque mouvement, chaque regard.

Qui de nous deux feras plus de mal à l'autre, tel est la question que parfois je me pose. Qui s'amuse le plus avec l'autre, qui expose le plus ses problèmes, ses envies et ses besoins à l'autre ? Nous nous faisont mal mais nous ne pouvons pas nous passer de l'autre. Est-ce une maladie ? Mes yeux sont fixés sur ses pas, le moment est trop sombre, trop intense, je ne veux pas, insu n'est pas censé être noir. Son aura est d'un carmin éclatant, pourquoi est-il aussi noir ? Chasse ses pensées, aide le à partir dans le rouge carmin que tu aimes tant voir dans ses yeux.

Changer de disque, changer de forme, d'allure. Mes yeux le quitte car je me dirige vers la chaîne hi-fi, vers mes affaires que je rassemble, remettant à mes pieds les baskets que j'avais enlevé. J'attrape mon gilet et le noue autour de ma taille, mon ventre et mon nombril toujours dénudé par le t-shirt taillé court. Une autre musique se lance et alors que j'ai vu insu atterrir magnifiquement bien au milieu de la pièce, je le vois aussi se dandiner, bizarrement sexy, sur une musique qui n'est absolument pas la sienne. J'ajoute un sourire en coin à mon regard malicieux, repose mon sac et me joint à lui. Mais moi, moi je suis sexy, je suis ans mon élément, dans ma poésie, dans la'rdeur de ces moments. Draguer, plaire, faire voir ce qu'on peut faire. Mais montrer ça à qui, à insu ? non. Après quelques mouvements, je retourne près de l'ipod et l'enlève de la surface ou il reposait.

Le son s'arrête. Il s'arrête pour la première fois depuis... Combien de temps que nous sommes là ? en tout cas, je le range dans ma poche, pose mon sac sur mon épaule et me dirige vers insu de mon pas de félin. imbécile heureux, va lui soufflais-je à l'oreille avant de claquer un léger baiser sur sa joue. Une fois à la porte, je lance en lui faisant signe de main, dos à lui, lançant mes cheveux en arrière 'doit y aller, à plus !


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MessageSujet: Re: notre moyen d'expression, notre art + inoeko notre moyen d'expression, notre art + inoeko EmptyVen 8 Aoû - 22:48


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En fait je crois que j’aime ce que je ne peux pas avoir. Moeko, je ne l’aurais jamais. Pas comme un homme pourrait l’avoir. Et je crois que c’est ce que je trouvais grisant dans notre relation. Elle me chercher, joue avec mes nerfs, frôle mes lèvres avec cette innocence qui m’empêche de la haïr ou de la juger. Elle joue avec moi et je la laisse faire parce que dans le fond j’aime ça. C’est ce que je fais tout le temps, avec tout le monde, parce que c’est plus facile, parce que je trouve ça drôle, parce que comme ça, j’ai l’impression d’être moins le minable que je suis. J’ai tellement tort. Mais m’aveugler et ma spécialité. Comme si être un vrai connard avec le reste du monde me rendrait meilleur. Mais avec elle c’est différent. C’est un jeu différent. J’accepte ses règles, j’accepte ses limites. Au final, je ne prendrais jamais rien de force, et elle ne lâchera jamais rien de vraiment concret. Mais c’est ce qui fait toute la dimension de notre relation. Et puis de toute façon il parait que les plus belles histoires sont celle qu’on n’a pas eu le temps de vivre. Nous, je crois qu’on n’aura jamais le temps de vivre la nôtre. Et puis … quand elle s’éloigne de moi, je retrouve mes esprits, c’est comme un charme qu’elle me jette. Quand elle danse je ne vois plus qu’elle. L’expression de son visage qui me touche en plein cœur. Son regard, son sourire, sa détresse parfois, sa liberté et sa légèreté. Elle m’a eu avec ça. Et c’est ce que je déteste au fond de moi. Parce que j’ai l’impression d’être faible.

C’est vrai, ce qui m’a d’abord plu chez elle c’est son sourire. Et ses grands yeux noirs. Des  yeux de chats, brillants et taquins. Elle est malicieuse, et vicieuse quand elle veut. Mais c’est ce qui fait son charme. Quand je danse j’aime voir ses yeux me regarder, je me sens presque fier, presque fort, presque un homme. Je danse depuis que je tiens sur mes jambes, c’était mon secret, dans le dos de mon père, mais je danse parce que ça me donnait le courage de continuer, d’assumer mon quotidien, de me défouler et d’être … libre. Et quand j’ai dansé la première fois devant elle, devant j’ai compris. La danse, quand bien même elle est mon échappatoire, ne vaut rien sans cette paire d’yeux noir et profond qui me fixe. Parce que danser pour soi c’est un plaisir, savoir danser pour les autres, savoir les hypnotiser et leur plaire c’est un don. J’ai toujours voulu plaire aux gens, j’ai toujours voulu agir pour les rendre heureux. Ça a commencé par mon père, puis Jin Hyun, ma mère et Jin Hee … et la plus part m’ont mis en morceaux. Ils m’ont mis à genoux, me laissant avec mes regrets, mes remords. Quand je vois ma mère, un petit ange doux, perdre le sourire en restant marié à un homme comme mon père, qui se moque de sa présence et de son importance. Il ne la voit plus et elle n’existe plus pour lui. Plus depuis qu’il a monté son entreprise. Et ça me fait mal au cœur de voir qu’elle le défend encore. Sa gentillesse la tuera …

Alors j’ai décidé d’arrêter d’être gentil. C’est finalement pour les faibles. Et jouer avec les autres et devenu mon petit plaisir. Pourtant, je me suis fait prendre à mon propre piège. Avec Miran, avec Ha Na, avec Moeko et Bok … Je tiens à eux, parce qu’avec eux j’ai vécu des choses fortes, parce que eux … J’en sais ils semblent me comprendre, ils semblent savoir qui je suis et m’aimer malgré tout … La seule chose qui les différencie des autres c’est le respect que je le porte … Pourtant, parfois j’ai l’impression de faire n’importe quoi. D’être trop sur eux. Comme si je ne pouvais pas aimer normalement. Soit trop, soit pas assez. J’ai l’air d’un pauvre type trop accroc aux gens. Ouais je joue, ouais j’abuse, mais jamais avec eux … Et puis il a Jae In aussi, et je ne sais ce que je peux dire d’elle, ce que je suis pour elle … Vouloir parler de ce qu’on est impliquerait forcément que j’attache de l’importance à ce pseudo nous qui n’existe pas vraiment et c’était hors de question. Quand elle me rejoint pour danser, j’approuve la façon dont elle bouge. Comme toujours, je l’avoue j’en profite, je la reluque. Elle est bien foutue Moe. Je souris, alors qu’elle finit par se détacher et partir. Juste comme ça. Je suis assez étourdi par ce silence soudain et son parfum qui reste à flotter dans l’air. Elle balance son sac à son épaule puis vient me coller un baiser sur la joue. Elle tourne les talons, me laissant moi et mon sourire idiot. Je la regarde partir, elle et son ventre dénudée. Ses cheveux ondulant en rythme alors qu’elle quitte la pièce. Je lâche un petit rire. Première fois que j’entendais le son de sa voix aujourd’hui. « Bye Moe. » me contentais-je d’un air amusé. Me tournant vers le miroir je décidais de rester encore un peu pour réviser les enchainements que Jin m’avait montré. Fallait que je rattrape mon retard alors même sans musique je danserais sur celle qui règne dans ma tête. J’avais tellement à faire.



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