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 t'as cru j'étais ton chien ?

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ksos professionnel
Si Hui Liang
Si Hui Liang
ART, MUSIC

POINT : 76
MERDES LAISSÉES : 263
ÂGE : 34

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MessageSujet: t'as cru j'étais ton chien ? t'as cru j'étais ton chien ?  EmptySam 21 Juin - 14:38


Être libre rend-il heureux ? Peut-on vouloir ne pas être libre ? Suffit-il de se sentir libre pour être libre ? Je ne sais pas, je ne sais plus, je ne sais rien. Mes pensées se mêlent et s'entremêlent pour créer un véritable tourbillon de nœuds. De nombreuses questions se bousculent à mes lèvres. Mais les réponses ne me conviennent pas. La philosophie, ce domaine m’attire et me dégoûte en même temps. Nous tentons de comprendre le monde ainsi que les personnes qui le peuplent, nous cherchons à lever des voiles sur des vérités bien trop souvent enterrées. Mais ça me frustre, ça me rend perplexe. Je veux des réponses à mes questions, mais personne ne peut me les offrir. Des hypothèses, des théories, des suppositions. Voilà tout ce que l’on me donne. Ce n’est pas suffisant, je veux plus.

Le regard perdu dans le vague, j’écoute distraitement les murmures se transformer. L’amphithéâtre s’anime, il prend vie de nouveau. Le bruit s’amplifie, c’est la fin des cours. Je reste assis quelques minutes, attendant que la cohue passe pour partir tranquillement, mes pensées toujours attachées aux paroles de mon professeur. Vagabondant dans les couloirs, je marche lentement, sans savoir vraiment où je vais. Un soupir m’échappe et je secoue la tête, comme pour évacuer toutes les pensées négatives. Alors, je décide de rentrer chez moi. Chez moi… Voilà que le souvenir de mes parents fait de nouveau son apparition. La Chine me manque. Je devrais les appeler, mais j’ai peur de souffrir en entendant leur voix. C’est étrange, c’est égoïste. Je presse le pas, refusant de me laisser aller à la mélancolie.

Dehors, l’air est frais. Il me fait un bien fou, il éclaircit mes pensées. Les yeux fermés, je profite quelques instants de la légère brise qui caresse mon visage et des odeurs qui m’entourent. Mais quelque chose me gêne. J’ouvre les yeux lentement et regarde autour de moi. Puis je me crispe. Ma sérénité, troublée, s’envole. Shûji. Appuyé contre sa voiture, les mains dans les poches et des lunettes de soleil sur le nez, dans toute sa splendeur. Je n’arrive pas à distinguer ses yeux et pourtant, j’ai la désagréable impression qu’il me fixe. Mal à l’aise, je décide de m’approche de lui, sans pour autant feindre de l’intérêt. « Syuhei a pas cours aujourd'hui. »  Je n’ai rien d’autre à lui dire. Car c’est sûrement pour son frère qu’il est là, aucune autre raison ne me vient à l’esprit. Et au vu de notre relation, qui n’est pas des plus amicales, je doute qu’il soit là pour moi. A moins que… ?

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ksos professionnel
Ashida Shûji
Ashida Shûji
ANIM'MANIAC
http://ikemeso.tumblr.com/
POINT : 70
MERDES LAISSÉES : 644
ÂGE : 36

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MessageSujet: Re: t'as cru j'étais ton chien ? t'as cru j'étais ton chien ?  EmptyLun 23 Juin - 8:39


La collection Homme que j'ai décidé de faire pour valider ma dernière année en Design me prend tout mon temps. Je veux prouver que même en étant dans cette université des plus moyennes, l'on peut réussir en faisant de grandes choses. Si je suis venu ici, c'est uniquement pour emmerder Père et parce qu'un des professeurs avaient bonne réputation et je ne tolèrerais pas de rater mon avenir professionnel pour un caprice de jeune adulte. Alors je dessinne, je coup, je découpe et je recommence, encore et encore, chaque jour. Je suis fatigué, mes doigts commence à ne plus supporter la pression mais je ne renoncerais pas. Cela dit, j'ai envie de me reposer, de prendre quelques jours de repos, de relâcher la pression et les Jeopardizes viennent de me donner cette possibilité de la plus délicieuse des façons. Nous sommes la meilleure confrérie de cette université, ce qui ne me surprends plus. Je suis habitué à cette place et je ne les laisserais pas descendre ne serais-ce que d'un rang. Nous devons rester les rois, déjà que nos têtes couronnés sont du plus mauvais effet, les autres membres ne doivent pas prendre exemple. “Pour vous féliciter de vos actions au sein de l'université, nous vous donnons la possibilité d'engager gratuitement un élève de la confrérie Bluing pour les deux prochaines semaines.” Engager gratuitement, soit rendre en esclavage. J'aime le concept. Longtemps, quelques heures, j'ai hésité à prendre mon frère pour être certain que personne ne profite de lui. Seulement, il m'aurait dit que c'était de l'anti-jeu. De ce fait, j'ai choisis son petit-ami, Hui Liang. Depuis leur mise en couple, je n'ai pas encore eut l'occasion de l'inviter à dîner et cela me déplaît fortement. Je vais donc le forcer à venir vivre à la maison pendant deux semaines et il n'aura d'autres choix que de répondre à toute mes questions. Je ne pense pas qu'il soit un mauvais garçon et à vrai dire, je suis même persuadé qu'il est celui qu'il faut à mon frère mais évidemment, je ne risque pas de lui dire. Je suis Ashida Shûji après tout.

Appuyé sur mon cabriolet rose, lunettes de soleil sur le nez et chemise blanche entre-ouverte, j'attends la fin du cours de ce cher Hui Liang, les mains dans les poches de mon pantalon à pinces. Les gens m'observent, me regarde, je n'en ai que faire, j'apprécie. Un rictus aux lèvres, je vois les étudiants commencer à sortir. Comment peut-il y avoir autant de personne à un cours de philosophie? J'ai toujours détesté cette matière, je la trouve inutile. Enfin, je vois le chinois sortir à son tour et m'approcher. Bien, j'ai imaginé l'option selon laquelle il m'ignorerait royalement mais il n'a pas fait cette terrible erreur. Mon sourire s'élargit lorsqu'il m'annonce que mon frère n'a pas cours. « Je sais lorsque mon frère a cours et lorsque ce n'est pas le cas Hui Liang.» Je suis froid, je l'ai toujours été. Je lui mène la vie dure mais jusqu'à aujourd'hui, il n'a jamais bronché, il me respecte. C'est sans doute pour cela que la haine que j'avais à son égard à diminuer sans que je ne le laisse paraître. « Je suis là pour toi. Au vue de la victoire écrasante des Jeopardizes, tu es à moi pendant les deux prochaines semaines. Monte dans cette voiture.» Sans un mot de plus, je reprends ma place derrière le volant et attends sagement qu'il prenne place à côté de moi. Soit il fuit, mais je le rattraperais et ce sera pire, soit il obéit.

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Si Hui Liang
Si Hui Liang
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MessageSujet: Re: t'as cru j'étais ton chien ? t'as cru j'étais ton chien ?  EmptyMer 25 Juin - 15:52


Toujours aussi aimable, à ce que je vois. Mais je ne vais pas me plaindre, car je ne suis pas un exemple de gentillesse et d’amabilité non plus avec lui. Je ne suis pas particulièrement heureux de le voir ici et je dois bien le lui faire ressentir quelque peu. Pendant de nombreuses années, j’ai essayé de m’entendre avec Shûji, mais quand celui-ci est contre quelque chose, il n’y a rien à y faire. J’ai donc décidé d’abandonner mes efforts vains et le laisser me traiter comme bon lui semble. Si me détester lui fait plaisir, ainsi soit-il. Je déteste les conflits, j’aime ma petite vie tranquille. Et puis, je respecte son choix. Personne ne peut être aimé de tout le monde ou bien, cela voudrait-il dire que cette personne est parfaite ? Je me préfère avec mes défauts, la perfection chez l’Homme me semble impossible à atteindre, c’est un concept d’ailleurs particulièrement complexe à dépeindre. « Mieux vaut se mettre sérieusement à quelque chose de médiocre que de rêver éternellement à la perfection » nous dit Henri de Tourville. Malheureusement, très peu de personnes sont aptes à faire cela, moi y compris. Je n’ai aucunement la prétention de dire que j’en suis capable, au contraire. Je pousse un soupir et secoue la tête, trop de philosophie dans mon esprit ce soir. Alors que j’allais lui répliquer quelque chose, gentiment, afin de pouvoir disparaître de sa vue, ses propos me prennent de court.

La bonne blague. Un rire s’échappe de mes lèvres, mais je déchante rapidement. « Ok, c’est pas une blague… » Parce que les Jeopardizes sont les rois du campus, il lui revient de droit de m’utiliser pendant deux semaines ? Je suis littéralement sur le cul. Les yeux et la bouche grands ouverts, je suis muet face à une telle audace. Je regarde autour de moi, histoire de voir si ce n’est pas une caméra cachée mais il y a peu de chance. Prenant une grande inspiration, je tente de me calmer et de penser rationnellement. Je pèse le pour et le contre. Dois-je le suivre ou bien partir en courant ? Un soupir m’échappe tandis que je fixe Shûji, quelque peu blasé. Franchement, on dirait un pervers qui tente d’enlever une lycéenne là. Je ne peux m’empêcher d’avoir un petit sourire. Il est tellement sérieux que s’en est presque drôle. « Donc, si j’ai bien compris je t’appartiens pour deux semaines. Et tu peux me faire faire ce que tu veux ? Ok. Je suis ton esclave pour faire plus simple ? Je suis pas tenté par l’idée, désolé. Je vais faire comme si j’avais rien entendu et tracer ma route. 再見. » Je n’ai pas envie de monter dans sa voiture. Je n’ai pas envie de courir pour le fuir. Il a vraiment cru que lui servir de petit chien pendant deux semaines allait me réjouir ? J'ai peut-être pour habitude d'être plutôt gentil et serviable, ça ne signifie pas que j'accepte de le laisser me marcher dessus ainsi. Comme on dit, faut pas pousser mémé dans les orties. Je souffle et le salue rapidement d’un geste de la main et me remet à marcher en direction de l’arrêt de bus.

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Ashida Shûji
Ashida Shûji
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MessageSujet: Re: t'as cru j'étais ton chien ? t'as cru j'étais ton chien ?  EmptyJeu 26 Juin - 5:46


Je dois admettre que je m'attendais un peu à cette option. Hui Liang ne m'obéit plus depuis longtemps, depuis qu'il a compris que je ne l'accepterais de toute façon pas. Pourtant, ce que je suis en train de faire n'est autre que son test final. Je semble présomptueux à me permettre de juger, tester les gens mais je ne veux que le meilleur pour mon petit frère. Il est ce que j'ai de plus précieux au monde et je ne laisserais plus personne le rendre triste, il a déjà trop souffert. Je pense que Hui Liang est la personne la plus capable, la plus adéquate, la plus aimante qu'il puisse avoir. Hui Liang a toujours été là pour Syuhei, bien avant que je ne le sois, bien avant que je ne saches même l'existence de mon frère, Hui Liang était là. En réalité, la raison même pour laquelle je déteste cette homme est également celle qui me fait l'apprécier. Je suis un homme plein de contradiction.

En le voyant avancer, j'appuie légèrement son l'accélérateur, conduisant au ralentit pour pouvoir lui parler. « Hui Liang, ne fais pas l'enfant. » Je fais claquer ma langue contre mon palais et reprend à parler, en chinois cette fois. « Si tu montes dans cette voiture, je te laisses dormir avec Syuhei pendant deux semaines entières .» Je comptais le faire vivre à la maison, pour que mon frère puisse profiter de lui et se reposer, penser à autre chose que son travail. En réalité, si monsieur Si réfléchissait comme il faut, il comprendrait que je vais le loger et le nourrir pendant deux semaines tout en le laissant roucouler tranquillement et ne lui demandant que deux ou trois services. Mon offre est donc des plus avantageuse. « Numéro 2, monte dans cette voiture et ne fais pas l'enfant, tu as bien plus que moi à gagner dans cette affaire. »

Syuhei n'a aucune idée de ce que je suis en train de faire et il me remerciera quand il le saura. Je veux avoir un dîner avec Hui Liang, je veux lui donner ma bénédiction et lui faire mon discours de grand frère protecteur. Je veux faire les choses dans les règles de l'art et tant que ce ne sera pas fait, je ne pourrais pas sagement accepter leur relation. Je ne dis pas souvent à quelqu'un que je l'aime, je le prouve en me montrant jaloux ou trop protecteur. Si je suis si dur avec Hui Liang, c'est que j'ai toujours su qu'il n'était pas qu'un ami pour mon frère. Toujours, depuis que je les aient vu ensemble pour la première fois, via une webcam, il y a 12 ans de ça. 12 ans déjà. Syuhei n'avait qu'onze ans mais je pouvais déjà comprendre. Eux ne le savait pas jusqu'à ce que l'alcool les désinhibent mais moi, j'ai toujours su.

Je stoppe mon véhicule devant l'arrêt de bus, les autres voitures se mettant alors à klaxonner puisque je bloque le trafic. Je m'en moque comme de ma première aiguille. « Hui Liang, si tu ne montes pas dans cette voiture, je dirais à Syuhei que je t'ai vu embrasser une charmante et jolie jeune femme à la sortie de ton cours de philosophie alors que je passais inopinément par là. » Je sais, c'est bas. J'aurais tout aussi bien pu prononcer un s'il-te-plaît mais la politesse ne ferait que gâcher mon effet de surprise.

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