Fin de nuit, je ne savais plus quelle heure, ni quel jour. L’alcool circulait à flot dans mes veines. C’était toujours ça quand je me retrouvais avec Hae Rim. De l’alcool, un bon joint et de la bonne baise. C’était ça la soirée avec cette fille. C’était excitant et grisant. Je me trouvais allongé et appuyé contre le lit, le regard vitreux fixant le plafond. Je portais mon joint entre les lèvres pour en tirer toute sa bienfaisance. Recrachant la fumée dans l’air déjà bien saturé, mes doigts glissaient sur la peau satinée de ma princesse qui s’était à demi-allongée sur mes jambes. « On est bien là. On est bien. » Un sourire niais s’accrochait à mes lèvres. Mes doigts parcouraient maintenant ses longs cheveux de jais. « Mais t’sais. J’veux pas t’prendre de court mais… J’crois que ce sera la dernière fois qu’on sera bien. » Je soupirais, clignant longuement des yeux. « Fin voilà… J’suis grave amoureux d’Hea Jung. Et elle aussi j’crois. Et je l’aime, et je l’aime tu vois… » Nouveau échappement de fumée. Elle se redressait et je pouvais planter mes yeux dans les siens. « Tu comprends ? C’est la dernière fois parce que j’l’aime. Alors profite. Moi j’veux profiter de toi encore une fois Hae Rim. »

allongée sur un lit qu'elle connaissait trop bien, fixant de son regard absent le plafond qu'elle aurait pu décrire à la perfection sans même le voir, la jeune femme était paisible. c'était ainsi que se terminait toujours les choses lorsqu'elle était avec son meilleur ami. c'était un moment paisible, jusqu'à ce que son ami décide de briser le silence qui s'était installé de lui-même. haerim se tourna même sur le côté afin de pouvoir accorder toute son attention au jeune homme. il faut dire que ce dernier l'avait intriguée avec ses premiers mots. un sourire triste se planta sur les lèvres de l'asiatique alors qu'elle se relevait lentement. elle s'y attendait. haerim n'avait jamais eu de chances avec ses amours alors elle avait simplement décidé de profiter. de profiter de ses partenaires comme ils profiteraient de son propre corps avant d'être remplacée par quelqu'un d'autre. si c'était la dernière fois qu'ils pouvaient se retrouver de cette façon, alors ainsi soit-il, mais elle allait en profiter et avec un peu de chance, elle laissera un souvenir inoubliable à celui qui avait partagé l'expérience avec elle. alors trève de bavardage, ils avaient une longue nuit de plaisir qui les attendait.

la tsebe descendit du lit lentement mais surement, elle devait bien sur faire attention à ne pas s'éclater la gueule avec tout cet alcool dans son sang. installée dos au jeune homme, la demoiselle fit lentement glisser sa chemise le long de ses épaules, dévoilant son dos nu centimètre par centimètre avant de tourner la tête légèrement vers ce dernier afin de voir sa réaction.

L’heure, les minutes, les secondes. Que de choses abstraites qui devenaient complètement insignifiantes lorsque mon taux d’alcool montait et se baladait dans mon sang. Et lorsque j’étais avec Hae Rim aussi. Je me moquais du temps, au diable toutes ces minutes ! Il n’y avait plus qu’elle, l’alcool et la drogue dans cette pièce que je connaissais trop bien.  Sauf que je ne me voilais pas la face : Ce qui s’est passé avec Hea Jung risquait bien de changer la donne. J’étais amoureux, et nos nuits d’amours ne pouvaient pas continuer. J’allais donc accorder une toute dernière danse à la belle asiatique aux cheveux ébène.  Une dernière danse qui se devait d’être inoubliable dans chacun de nos esprits. J’étais maintenant impatient de savoir ce que cette dernière nuit nous réservait.

Toujours appuyé contre le lit, je la voyais descendre du lit pour commencer son show. Mes yeux se baladaient bientôt sur son dos. La chemise descendait lentement, laissant entrevoir chaque fois, un peu plus de sa peau de satin. Je me rapprochais rapidement pour venir tout d’abord, parsemer sa nuque et son cou de baiser. Bientôt, mes lèvres remontaient pour venir happer les siennes et mes doigts effleuraient sa peau. Lentement mais sûrement, nous projetions de faire monter la température de cette pièce…

Pour les deux amants, c'était comme si la pièce était coupée du reste du monde. À l'intérieur, il n'y avait qu'eux, les téléphones étaient fermés, la porte barrée, c'était comme s'ils étaient les derniers humains vivants. Mais malgré ce sentiment d'évasion, le train train de la vie quotidienne les rattrapait. Et même s'ils voulaient tout mettre de côté pour n'être que deux êtres se voulant mutuellement, il y avait des choses qui pouvaient se mettre au travers du chemin. Les sentiments par exemple. Une chose si forte qui ne pouvait pas être oubliée si facilement. Et voila ce qui arrivait : la fin d'une ère, la fin d'une histoire où tout était simple et plaisir. Qui dit fin d'une ère disait évidemment célébration et c'est ce que cette soirée allait être pour les deux tsebe.


Elle le voyait du coin de l'œil, il s'approchait et frissonnait d'excitation alors qu'elle anticipait le toucher doux de ses doigts sur sa peau. Ce sont ses lèvres qui firent contact avec sa nuque en premier et alors qu'il faisait son chemin vers l'avant de son cou, la demoiselle s'occupa de tenir ses cheveux à l'écart du beau brun. Et lorsque leur lèvre entrèrent en contact, une de ses mains vint se placer sur la nuque du jeune homme alors que l'autre se plaçait à sa taille pour le rapprocher et ainsi appronfondir le baiser. Haerim n'avait jamais été de ces femmes à prendre l'initiative, elle avait tendance à suivre le flot des choses, mais c'était leur dernière soirée ensemble, alors autant faire les choses en grand. Avec sa force de mouche, elle arriva néanmoins à faire tomber le grand brun sur le lit alors qu'elle se mit à grimper par-dessus lui. Ses cheveux noirs encadrant son visage, un petit sourire coquin en coin, une belle vue sur son décolleté qui disparu rapidement lorsque la jeune femme se pencha pour joindre leur lèvre à nouveau.

Des filles, j’en avais eu dans ma vie. Des filles plus ou moins de passage. Des filles plus ou moins jolie, sexy, mignonne. Des filles plus ou moins réceptives. Ouais, y’en avait eu quand même un peu. Mais si je devais en garder une, ou deux, en tête…. Heajung. Et Hae Rim. Pour Hea Jung, vous savez déjà un peu. Mais Hae Rim… c’était un peu ma consécration. Une explosion de saveurs, toujours différentes à chacune des nuits changeantes. C’est comme… si quelque chose nous liait mais qu’on ne pouvait l’expliquer. C’est pas de l’amour. C’est pas que de l’amitié, ni du sexe. C’était impossible à expliquer.

Et les heures, et les minutes, et les secondes, et le temps défilait inlassablement dans cette chambre qui ne me sera plus jamais inconnue.  Des souvenirs gravés dans ma mémoire, la fumée de cigarette qui flotte dans l’air, le regard d’une princesse asiatique. Dernière nuit qu’on se retrouvait ici. Dernière danse, dernier souffle sur ma peau. C’est elle qui ouvrait le bal, me dévoilant sa peau pâle en défaisant sa chemise légère. J’entrais ensuite dans la danse, d’un mouvement léger. Mes lèvres cheminaient dans sa nuque, pour rapidement sceller celles-ci aux siennes, charnues et désirées. Désir, envie, passion. Je me retrouvais bientôt allongé sur le lit pour reprendre le baiser précédemment rompu. Un fin sourire sur mes lèvres. Du bout de mes doigts, je redessinais sa colonne vertébrale. Ceux-ci heurtaient ainsi, l’agrafe du premier sésame, tandis que notre baiser devenait davantage torride, nos langues s’y étaient jointes et se cherchaient mutuellement. Je dégrafais son soutien-gorge, libérant sa magnifique poitrine et jetais le morceau de tissu au sol. Je te promets notre plus belle soirée.

un baiser de plus, un baiser à la rendre folle. leur lèvres s'emboîtant à la perfection. la pratique rend parfait dit-on, et c'était le cas pour la chimie entre leur deux corps. on ne pouvait pas décrire la relation que les deux jeunes gens entretenaient. ce n'était pas l'amour avec un grand A, ce n'était pas de l'amitié, ni seulement du sexe, c'était un mélange des trois, ce qui les situait dans une zone grise inconfortable pour le commun des mortels. mais eux, ils s'y plaisaient, ils s'y perdaient et profitaient pleinement du temps qui leur était imparti pour vivre cette relation qui était mal vue des autres.

le soutient-gorge de la demoiselle tombe alors qu'elle affiche un sourire séducteur à son partenaire. il est temps pour elle de prendre les devants et d'égalisé le degré de nudité dans cette salle. d'un coup de tête élégant elle envoie ses cheveux du côté droit. afin qu'ils soient hors du chemin. et alors qu'elle dépose des baisers lents le long de la machoire du jeune homme, ses mains se glisse sous son haut. là voila maintenant rendue dans son cou, elle remonte petit à petit le t-shirt du brunet alors qu'elle s'amuse à lui laisser une marque de son passage. et lorsqu'elle est satisfaite de son sceau de propriété temporaire, elle se relève afin de lui retirer son haut.

Quelque chose de puissant. Quelque chose de grisant. Quelque chose qui bouffait tout l’intérieur, en bien. Des sensations, des sentiments, des émotions. Une femme , un homme. Ils ont vécu déjà tant de choses dans cette chambre. Ils s’en souviennent de toutes ces choses, ils n’en ont jamais perdu une miette. Pas de simples amoureux. Pas de simples amants. Plus que ça, bien plus. Quelque chose qu’ils n’arrivent pas à décrire eux-mêmes. Quelque chose qu’ils n’arrivent pas à expliquer. Ils ont bien tenté de mettre des mots sur cette chose. Ils manquent de mots. Fumée de cigarette. Odeur de drogue. Plafond éternellement blanc. Ils doivent se dire adieu. Ils décident de s’adonner à un dernier plaisir, le plus inoubliable. Ils veulent l’imprimer dans l’esprit, l’un de l’autre. Ils ne s’aiment pas. Ils ne se détestent pas. C’est bien plus compliqué, mais c’est puissant.

Cette situation, ces personnages décrits, c’est mon histoire. C’était mon moment. Avec Hae Rim. Ma pétillante Hae Rim, ça a été mon appartenance. Mais comme le dit le proverbe, le cœur a ses raisons que la raison ignore. Je n’ai jamais voulu lui cacher que j’étais amoureux. Alors on a décidé de se dire au revoir de la plus belle des façons : en le faisant une dernière fois. Délice interdit, qui le redevient. Allongé sur le lit, je venais de faire disparaitre un morceau de tissu de son corps. Elle était désormais, une princesse à la poitrine nue. Ses deux seins m’appelaient, m’ordonnant presque de les toucher. Je n’attendais pas plus longtemps  mais je ne voulais pas brusquer la chose. Mes doigts effleuraient doucement cette merveille. S’attardant sur la pointe rosée qui durcissait aux contacts de ma peau alors que je les massais doucement.

Elle s’amusait de son côté également, m’infligeant des morsures et des baisers qui ne m’excitaient que davantage. Elle était douce, elle était sauvage. Et une fois qu’elle eut fini son œuvre, je me retrouvais à demi-nu moi aussi. Un soupir de satisfaction. Et puis, je décidais d’intervertir les places, prenant donc le relais du pur mâle dominant. Mes lèvres venaient très bientôt rencontrer sa douce peau, sa poitrine que je couvrais de milles baisers. Un peu plus bas de mon anatomie, je sentais mon caleçon me serrer. Je décidais de lui faire comprendre qu’il fallait s’occuper de cela aussi. J’appuyais ma virilité contre sa courte jupe et je frottais lentement. Dieu que c’était bon.

oui c'était beau, ce que nous avions était beau. peut-être qu'aux yeux des autres c'était malsains, peut-être même sales ou indécents, mais pour nous c'était beau. c'était doux, c'était sucré et à la fois amère, c'était une explosion de saveur dans laquelle nous aimions nous perdre. (bon sur le coup, je me les imagine en train de nager dans une tarte au citron, mais c'est sexy quand même) nous n'étions pas en relation exclusive et c'est probablement ce qui rendait ces moments d'intimités si importants. c'était les seuls moments où on se laissait vraiment aller, où on pouvait partager tout ce qu'on avait à offrir à l'autre. et c'était à travers le sexe qu'on se comprenait, qu'on communiquait. je mords légèrement ma lèvre lorsque je sens les doigts d'Hak cha toucher ma poitrine. si bon, je sens de petits courants électriques parcourir mon corps alors que moi-même je m'occupe de lui, le touchant sans retenue. d'autant plus qu'il se retrouvait à moitié nu tout comme moi, je profitais largement de la vue. il le fallait bien puisque c'était la dernière fois que je le verrais dans cette position. d'ailleurs parlant de position, voila qu'il se décide à prendre le dessus et je me retrouve sur le dos. il me fait rapidement comprendre que son slip commence à être trop étroit pour ce qui se trouve à l'intérieur. j'ai un petite sourire coquin alors que je glisse lentement mes doigts le long de sa colone vertébrale avant de les poser sur ses fesses un moment. puis de descendre le long de ses cuisses. j'ai envie de le faire languir, j'ai envie de le torturer un peu. envie qu'il me supplie de lui faire du bien. c'est la dernière fois, j'ai envie de faire durer les choses, j'ai envie qu'il se rappelle pour le reste de sa vie du plaisir qu'il a ressenti lorsque je lui ai finalement donné ce qu'il voulait. j'attire son visage vers le mien pour un baiser langoureux.