☥ NOM COMPLET - Chae Sun-Hi, rien que le prononcer vous force à sourire. ☥ SURNOM - Ben, chacun m’appelle comme il veut… Chae, Doudou, Suny, Sun… Mon père m’appelle Ki qui signifie l’énergie et le courage. Après, à vous de choisir :p ☥ ÂGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE - Ce rayon de soleil a actuellement 21ans étant né le 18/06/1992 à Busan en Corée du Sud. ☥ SITUATION AMOUREUSE - La petite abeille butine seule ! Je suis trop naive me suis faite souvent avoir, depuis je suis plus méfiante, enfin, c’est ce que je pense… ☥ ORIENTATION SEXUELLE - Hétéro. ☥ ETUDES OU METIER - étude en kinésithérapie ☥ CLASSE SOCIALE - Ni trop mal, ni trop bien. ☥ ORIGINES : Coréenne. ☥ MOT REPRÉSENTATIF - Bonne-humeur ou alors rigolade… Joie ? ☥ JE SUIS UN - petalous. ☥ T'ES QUOI ? personnage inventé.

Le mariage est un état trop parfait pour l'imperfection de l'homme. C'est ce que disait Chamfort, mais pour moi, enfin, de ce que l'on m'en a raconté celui de mes parents était magique. C'est plus qu'un simple « oui » quand les deux personnes s'aiment, ils le prouvent à tout leur entourage. Mes parents se sont rencontrés lors d'un concert en ville, cela a tout de suite était le coup de foudre. Et aujourd'hui encore ils s'aiment. Ils ont emménagé quelques temps après dans le petit village natal de mon père ou vivait toute sa famille. Cette campagne était magnifique avec de merveilleux paysages et calme, sans être trop loin de Séoul. Ils habitaient à côté de chez mon oncle et a 100 mètres de chez mes grands-parents.

Et enfin, me voilà, moi le fruit de leur amour, leur petit bijou. Ça faisait deux ans qu'ils étaient mariés lorsque j'arrivai dans cette maison. Toute ma famille était ravie, surtout mon oncle qui rêvait d'enfants mais qui n'avait pas encore trouvée la femme de sa vie. Il travaillait dans une grande entreprise mais pas à un très haut échelon, disons que son salaire lui suffisait de justesse pour vivre. Il passait tous son temps libre avec moi, je ne douterais même pas que ce soit devant lui que je fis mes premiers pas. Ou alors devant mes grands parents, car effectivement quand ma mère voulait se reposer ma mamie me gardait souvent. Je me souviens même quand je savais juste trottiner que mon grand-père m'emmener au marché avec lui. J'étais leur fierté, leur premier petit enfant. Ils voulaient me montrer à tout le monde. Mon père lui était militaire, pour le moment il avait toujours été basé dans les entourages de Séoul. Ma mère ne travaillait pas pour pouvoir s'occuper de moi. J'ai eu une enfance chouchoutée et tranquille. Lorsque je rentrai à l'école, mon oncle atteint un échelon assez haut placé et était très proche de son patron, pour lui l'argent commencé à sacrément bien rentré. Etrangement un an plus tard il était marié et avait eu deux jumeaux. Je m'entendais bien avec eux malgré la différence d'âge mais ma tante elle, restait toujours bizarre.


Le 18 juin 1999, où le jour de mes 7ans. Ce jour a surement marqué ma vie. Jusqu'à ce jour, je vivais une vie parfaite et paisible. A l'école tout se passait bien, je m'entendais bien avec tous mes camarades, même si ma mère ne voulait pas trop que je parle à ceux qui venaient des bas quartiers. J'adorais aller chez mon oncle jouer avec lui et mes cousins avec qui je m'entendais vraiment bien. On allait ensemble voler les framboises de ma grand-mère et se cachait dans la cabane pour les manger. Enfin, j'avais une vie des plus normales. Mais ce jour-là, qui devait être un jour heureux, mon père fut envoyé en Irak. Cela bouleversa notre quotidien, il nous manquait énormément à tous. Mon oncle, énormément proche de lui, essayait de le remplacer en étant plus présent pour moi. De plus, ma mère dut trouver un travail dans un restaurant et ma grand-mère s'occupait de moi. Je me rapprochai énormément d'elle, et lorsque j'étais triste parce que mon père me manquait elle me chantait une chanson. Seulement, passé un certain âge, les chansons ne font plus rien. Il fallait que je compense cette perte par autre chose, le sport. Je commençai par faire de la danse, mais je ne trouvai pas ça assez épuisant, alors je me mis à la course, puis à la boxe. Ma nostalgie partait sur le sac et je pouvais retrouver la journée ma bonne humeur. Les années passèrent et mon père ne rentrait pas, on avait des nouvelles de lui que par les nombreuses lettres qu'il nous envoyait et rarement au téléphone.

*Mai, 2001 Séoul. Nous sommes en train de vivre la plus grande émergence d'une entreprise que Séoul est jamais connu jusqu'ici. Effectivement, depuis la mort de son patron d'origine, cette entreprise n'a jamais autant vu ses ventes explosé ! Cette tragédie a-t-elle juste fait un coup de pub énorme à l'entreprise ? Ou bien est que le nouveau patron est beaucoup plus performant ? Seules les années nous le dirons ! Mais pour le moment, on parle de plus de 500 millions de bénéfice pour ce chanceux d'ici 10ans !*

Mon oncle eu effectivement la direction de l'entreprise dans laquelle il était rentré. Depuis ce jour-là l'argent entré à flot. Mais l’année d’après, c'est un autre titre qui fit la une des journaux avec pour couvertures deux enfants pleins de larmes.

*10 Mai 2002, Séoul. Hier c'est déroulé le pire drame que pouvais connaître une petite campagne tranquille proche de la capital. Effectivement un homme armé a pénétré dans la garderie d'une école pour s'y venger du professeur qui avait renvoyé son fils. Il tira une première balle sur l'enseignant et laissa sortir tous les amis de son enfant. Il restait avec lui trois enfants qu'il a frappés violemment. Deux s'en sont sortis vivant, un enfant y a trouvé la mort.*

Lu comme ça, c'est juste triste, mais vécu la douleur est inexprimable. La vielle on fêtait la réussite de mon oncle lors d'un grand repas de famille, je me rappelle même y avoir récité un de ses poèmes préférés. Le lendemain devait être une journée comme les autres où je raconterais ce que j'ai mangé à mes copines. Il faisait chaud et je portais une petite robe blanche avec des fleurs violettes dessus. On avait passé une journée comme tous les autres en cours quand vint le soir. C'était mon enseignant qui nous surveillait le soir à la garderie. On faisait une soirée sportive qui se finit en match de rugby. Chose imaginable, j'avais de la terre plein ma robe et une peur immense de rentrer et de me faire fâcher. Malgré ça je continuais quand même. Quelqu'un m'avais plaqué par terre et je m'étais ouverte l'arcade sourcilière sur un caillou. Un de mes camarades m'avait donc accompagnés chez l'infirmière et appela mes parents. J'attendais alors calmement là-bas avec un ami quand on entendit un coup de feu. Par reflex je me cachai les yeux et me mis en boule, habitude que j'avais pris en regardant des films de guerre et imaginant mon père là-bas. L'infirmière partie voir ce qu'il se passait prenant soin de nous enfermer dans local. Seulement, les âmes curieuses que nous étions, avaient réussi à crocheter la serrure et sortir. Quand on vit une chose affreuse. Notre professeur aimant par terre avec du sang sortant de son épaule et le nouveau de l'école qui venait des bas quartiers, à qui je n'avais encore jamais parlé par terre, inerte, mort. Je m'évanouissais à la vue de tout ça.Quand je me réveillai, par terre sur le parking de l'école, je ne cherchais personne en particulier mais ma mère se jeta sur moi en larme et me serra fort dans mes bras. Je descendis de ma mère et je partis en courant me jeter dans les bras de celui qui m'avait tenu compagnie à l'infirmerie. Histoire de le remercier. On partit alors à l'hôpital dans une ambulance au moment où le tueur sorti avec les policiers qui l'emmenèrent et beaucoup d'ambulanciers un groupe avec mon professeur et d'autre avec un corps recouvert. Je compris qu'il était bien mort...

On ne me diagnostiqua rien de très grave, seulement quelques bleus et une cicatrise. Je rendis visite à notre enseignant avec un gros bouquet de fleurs. En revanche, il était devenu impossible de remettre un pied dans cette école pour moi. A chaque fois que je m'en approchais de trop près, je perdais toute joie de vivre, je me mettais à trembler et tous ce qui s'en suit... C'est alors ma grand-mère qui me donnait des cours. C'était plutôt agréable. Pour essayer que je retrouve gout à sortir mon oncle m'offrit des cours de tout un tas de sport dans une école. J'adorais y aller, seulement, pour continuer je devais avoir des notes irréprochables. Je me mis donc sérieusement à travailler, tous les soirs après les entraînements. Avec le temps j'allais mieux, j'arrivais à canaliser cette journée qui me hantait et ma peur  disparaissait dans le sport et les études. Il est vrai que quand on a la tête ailleurs, on ne pense pas aux choses tristes. Mais bon, le mois de mai était toujours un mois triste où j'allais souvent au cimetière pour saluer notre camarade. Il devint habituelle alors pour moi de travailler énormément même si j'arrêtai mon école de sport pour rentrer dans un lycée des plus basic. Mon père revint lorsque j'allais avoir 16ans. J'étais émerveiller de le revoir et il me tardait de lui montrer a quel point il pouvait être fier de sa fille. Après l'accident, il m'appelait tous les soirs et s'inquiétait énormément. Je me remis donc à faire du sport avec lui le week-end, c'était notre moment entre père et fille. Seulement, je ne lâchai pas les études, pour qu'il puisse toujours être fier de moi. Je fis la suite de ma vie, le plus normalement possible !

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