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  I just wanna feel your body right next to mine. [-18]

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Duan Jie
Duan Jie
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MessageSujet: I just wanna feel your body right next to mine. [-18]  I just wanna feel your body right next to mine. [-18] EmptySam 15 Fév - 7:34

En voyant cette voiture de couleur rose, j'aurais dû directement me douter qu'elle lui appartenait. J'ai eu l'idiotie de croire qu'il pourrait être un peu conventionnel dans sa vie, pourtant, je ne peux pas dire que ce côté "original" qu'il arbore me déplaît. Cela le rend unique j'ai envie de dire. Bien installé sur le siège avant passager de son cabriolet, j'attache ma ceinture de sécurité, puis je laisse mon corps s'affaler nonchalamment contre le siège, mon coude est posé contre la portière, ma tête repose contre le bout de mes phalanges. Je cache ma joie tandis qu'il m'annonce le temps que durera notre trajet en voiture, néanmoins je lui donne un coup dans le bras en grimaçant. Je n'aime pas quand il dit des choses pareilles, sans doute parce que c'est exactement ce à quoi je pensais mais que je n'ose, malheureusement pour lui, pas avouer.

Il est quand même difficile de retenir tous ces sentiments qu'il provoque en moi, la joie, l'excitation, ... Le bonheur ? Je ne sais pas si c'est cela mais ça s'en approche fortement. Ma main gauche posée sur ma cuisse, je serre mon jean entre mes doigts, je regarde l'extérieur à travers la vitre. Dieu sait à quel point je n'ai qu'une envie : admirer son visage. Parfois, je me dis qu'il serait plus simple si je m'assumais, si je disais la vérité à mes proches, surtout à Ethan, tout serait plus simple. Shûji ne souffrirait plus par ma faute et je n'aurais plus à souffrir de son absence. Mais cela est plus facile à dire qu'à faire, je ne pourrais jamais faire ça, je n'ai pas assez de cran. En ce qui le concerne, je peux vraiment être lâche, je me déçois moi-même.

Comme il l'avait dit, nous arrivons environ cinq minutes après notre départ de la boutique, enfin, je crois, je n'ai pas vraiment regardé l'heure mais c'est l'impression que j'ai. Je détache ma ceinture et je m'extirpe hors de sa voiture extravagante. Pendant que tu récupères tes affaires, j'observe cette couleur qui revêtit ton cabriolet. Je ne me laisserai jamais voir dans cette voiture. Elle est bien trop rose pour moi. Je me rends vers l'ascenseur à ses côtés, mes mains allant se réfugier à l'intérieur de mes poches, je hausse les sourcils à ses paroles, ne comprenant pas ce qu'il veux dire. « Comment ça ? Qu'est-ce qui change de ton appartement de Hong Kong ? Il est plus grand, c'est ça ? » Comment ose-t-il dire "petit" ? Il était immense son appartement, je me souviens toujours de la façon dont j'étais impressionné par sa grandeur moi pauvre prolétaire. Je suis toujours dérangé par sa colocation avec Syuhei, j'apprécie qu'il soit aussi proche de son demi-frère, mais je pourrais jamais venir le voir quand je veux, et dès que j'y repense, je suis sur les nerfs.

Je tourne la tête vers mon interlocuteur, hochant la tête brièvement à sa question. « Oui, tu m'as déjà parlé de Diva, c'est ta chienne, c'est ça ? » Je ne dis rien de plus, il sait que je suis silencieux, calme, beaucoup plus calme qu'à l'époque où nous nous étions rencontrés je crois. Quoi qu'il en soit, j'ai hâte de voir son animal de compagnie, il m'avait envoyé une photo de lui un jour, sauf que depuis le temps, il a dû changer un peu, et puis, je ne l'ai jamais vu en vrai, je suis curieux. Ce défaut doit être la chose qui n'a vraiment jamais changé chez moi, je suis un homme extrêmement curieux, de tout, c'est agaçant parfois, mais je fais avec.

L'ascenseur arrive enfin à son étage, j'aurais dû me douter qu'il habite à un étage relativement élevé. C'était comme ça aussi, à Hong Kong. Je n'attends plus qu'une chose, qu'il ouvre la porte de cet appartement. Je me poste devant celle-ci, attendant qu'il ouvre la porte puis je me glisse à l'intérieur de son habitation, esquissant un léger sourire à ses paroles. À peine je pose un pied à l'intérieur de son logement, et déjà je sens que cet appartement est immense. Je crois que je ne m'habituerai jamais au monde des riches, bien que ça fera bientôt quatre ans que je connais Shûji. Je me déchausse et je retire ma veste que je dépose sur le porte manteau. J'avance à travers le couloir qui mène au salon, me retournant ensuite vers lui, continuant mon chemin à reculons. Je m'arrête au bout de quelques secondes. Je ne peux plus attendre, nous sommes seuls, chez lui, ça serait un crime de ne pas profiter de cette occasion maintenant. D'une voix grave, je lui lance : « Viens. »
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Ashida Shûji
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MessageSujet: Re: I just wanna feel your body right next to mine. [-18]  I just wanna feel your body right next to mine. [-18] EmptySam 15 Fév - 17:14

« Ma chienne, oui, mon bébé. » Il est en effet rare que je parles d'elle comme d'un animal de compagnie, elle est plus comme ma fille. Je suis certain que le traitement que je lui offres est bien trop humain mais je ne changerais pas mes habitudes pour autant. À cette heure-ci, elle doit dormir. Cette chienne a des habitudes et ses horaires sont aussi bien réglés qu'un coucou dans une horloge. « L'appartement est plus grand parce qu'il appartient également à mon frère. Celui de Hong Kong n'était qu'un pied à terre à durée limitée. Je compte bien faire ma vie ici alors il fallait un appartement dont je puisse envahir l'espace. Je vis au rez-de-chaussée et Syuhei a l'étage. » Je souris en répondant enfin à la question qu'il m'a posé il y a quelques minutes déjà. Je sais que pour lui, dans ma vie, tout est démesurément grand. Je n'ai jamais été chez lui, il s'est toujours déplacé jusqu'à mon appartement ou, plus récemment, ma chambre d'hôtel à Hong Kong. J'ai des goûts de luxe, je le sais et lui garde des préjugés quand à ma classe sociale, tout comme j'en ai sans doute quand à la sienne. Bien que l'on fasse des efforts, la différence de culture, d'éducation et d'habitudes est toujours un obstacle.

Je crois qu'au fond, il a honte d'avoir été faible face à un homme, face à moi. Il a beaucoup de fierté et sans doute n'admet-il pas encore qu'il a perdu face à moi. Pourtant aujourd'hui, j'ai l'impression qu'il gagne sur tous les tableaux. Il m'a moi, patient et compréhensif alors que je ne lui jamais, et puis il a ses groupies, toujours à ses pieds, prêtes à écarter les cuisses dès qu'il le leur demandera. C'est blessant, ça fait mal, de savoir tout ça. Il ne le sait probablement pas, mais je demande souvent des renseignements sur lui, notamment à Liu Nai, de ce qu'elle peut apprendre d'après son petit-ami, Hiroji. Jie serait fou de rage s'il l'apprenait mais j'ai besoin de savoir, vraiment besoin.

Je n'aime pas ce sentiment de faiblesse qu'il provoque en moi, ce sentiment d'impuissance. Pour la première fois de ma vie, je ne suis pas maître de la situation. Évidemment, il a régulièrement le droit à mes crises, de jalousie notamment, mais j'ai l'impression qu'il ne s'en préoccupe pas vraiment. Il sait que je serais toujours là et malheureusement, j'en ai également conscience. Je ne parviens jamais à rester éloigné de lui, sans nouvelles. Il me fait toujours regretter, sentir coupable et m'excuser ensuite. J'ai l'impression de n'être que faiblesse et soumission et j'ai horreur de ça. Pourtant, lorsqu'il est avec moi, lorsqu'il est tendre, certain que personne ne peut nous voir, il est différent. Il me fait sentir vivant, heureux. Duan Jie suspend le temps.

Je pose mes affaires à l'entrée de l'appartement, le laissant regarder autour de lui ce qui est mon espace de vie. Il va bien dans ce décor. Le soleil entre par l'immense baie vitrée donnant sur la terrasse. Il n'y a aucun vis-à-vis, simplement une vue de la ville sous nos pieds, derrières les nombreuses plantes de l'extérieur. Sa voix que je n'attendais plus me sort de mes pensées et me fais sourire. Je n'attendais que ça, qu'il me dise enfin que je pouvais avancer, aller vers lui. Ici, le temps va se suspendre à nouveau, Duan Jie va cesser d'avoir peur et je vais pouvoir profiter de lui. Notre temps est compté mais je ne m'en soucis pas, je veux simplement profiter de nos retrouvailles que je pensais bien plus lointaines. Sans attendre plus, je le rejoins, passant mes bras autour de sa taille avant de poser ma tête sur son épaule. Mon cœur bat déjà fort alors que son parfum chatouille à nouveau mes narines. Se rend-il seulement compte de tous le pouvoir qu'il a sur moi ? J'éloigne ma tête de son épaule et le regarde, coinçant ma lèvre inférieure entre mes dents. J'attends qu'il fasse vraiment le premier pas, afin de savoir si je peux également me libérer de ses contraintes.
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Duan Jie
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MessageSujet: Re: I just wanna feel your body right next to mine. [-18]  I just wanna feel your body right next to mine. [-18] EmptyDim 16 Fév - 8:55

Cela ne m'étonne pas de toi qu'il la qualifie de bébé, c'est bien son genre de considérer un animal de compagnie comme … son propre enfant ? Ce doit être ça. Je trouve cela à la fois mignon et flippant, pour moi, un chien c'est un chien, mais au moins c'est sûr qu'il le traitera toujours bien comme il le faut. Je ne réponds pas à la moindre de ses réponses, je n'en vois pas du tout l'intérêt, et il sait, que je ne réponds jamais lorsque je n'ai rien à redire. Je n'aime pas repenser à cet appartement à Hong Kong, c'est là que lui et moi avons fait l'amour pour la première fois, ce lieu est un peu symbolique à mes yeux, à la fois parce que c'est là que je me suis fait honte, que j'ai commis l'acte que je regrette le plus dans ma vie, mais aussi que c'est là, que j'ai osé l'aimer pour la première fois. C'est un peu étrange dit comme ça mais ce n'est que la stricte vérité. Je regrette tous les jours de l'avoir rencontré. Je ne souhaite qu'être libéré de son emprise mais il m'est impossible de m'éloigner de lui. Je l'aime déjà tellement que j'en suis malade.


Il y a une chose que j'apprécie chez Shûji, c'est qu'il me dise tout de sa vie, sans même que je n'ai à lui demander quoi que ce soit, je n'ai même pas besoin de lui poser de question qu'il me sort tout. À ce niveau-là, il n'a pas changé d'un poil comparé à l'époque où nous nous sommes connus. Par contre, il y a un sujet dont je dois lui poser des questions. Sa vie sexuelle. Je n'ai jamais pensé à lui demander quoi que ce soit avant, parce qu'on se voyait souvent, mais là, six mois sont passés. Et je ne croirais jamais qu'il n'ait rien fait avec qui que ce soit, lui qui a des photos de mecs presque à poil sur son portable, il ne peut pas avoir fait ceinture durant tant de temps. Je ne sais pas quand est-ce que je lui demanderai mais je le ferai, je ne peux pas rester dans l'ignorance ainsi. Je ne lui ferai pas de scène, évidemment, lui-même sait très bien que j'ai couché avec pas mal de femmes, même quand il habitait encore à Hong Kong, je me contenterai juste de le lui demander et je ferai encore semblant d'en avoir rien à faire.

Cependant, ce n'est pas le moment de penser à ça. Il est là, face à moi, il n'y a plus que nous deux, personne pour nous déranger, encore moi ce Syuhei, je ne vais donc rien gâcher. Je peux enfin me l'avouer : je suis prêt à lui faire l'amour, là maintenant, je ne peux plus attendre. Six mois que j'attends, c'est de la torture que d'être éloigné de lui pendant aussi longtemps, je compte bien profiter de ces deux heures, je ne lui laisserai pas un moment de répit. Surtout parce que je ne le ferais plus pendant un moment avec lui, à chaque fois qu'on fait l'amour, je me sens coupable de m'être encore adonné à des pratiques homosexuelles. Je le redis encore, je ne suis pas homophobe. Quand bien même, je suis hétéro, je ne devrais pas faire ça avec lui. Comment formuler ça... Il est comme la luxure, il te pousse à la tentation, tu ne peux résister à cette emprise qu'il a sur toi et tu finis toujours par céder. Voilà ce qu'il m'arrive quand je suis avec lui.

Je ressens un étrange sentiment alors qu'il s'approche de moi pour ensuite m'enlacer la taille. Il m'a déjà étreint à la boutique, néanmoins, j'ai un sentiment différent en ce moment, je suis comme transporté ailleurs, je me sens libre de faire ce que je veux, même mes pensées qui me hurlent de partir n'ont plus d'effet sur moi. Je remonte l'une de mes mains dans son dos, j'appuie sur ce dernier afin de le serrer contre mon corps. J'arrive à sentir les battements de son cœur qui sont si forts et irréguliers. Cela me fait sourire, car je suis persuadé que je suis le seul à lui fait ressentir ça. Mon regard se porte sur son visage quand il retire le sien de mon épaule. Il attend. Il attend toujours que je fasse un signe pour qu'il n'ait plus à se retenir. J'ai toujours trouvé que c'était assez gentil de sa part, car il aurait pu me forcer à maintes reprises, mais il a dû comprendre maintenant que c'est plus facile d'obtenir ce qu'il veut en attendant mon consentement. Je hisse ma main libre sur ta joue, l'autre serre son haut, je presse mes lèvres contre les tiennes, je l'embrasse enfin comme il se doit, faisant directement durer le baiser. Je l'embrasserai jusqu'à ce que nous soyons à bout de souffle. Je lâche son t-shirt pour aller loger ma main sous celui-ci, exerçant une légère caresse sur sa colonne vertébrale. Alors là, si il ne comprend pas que ce que je désire, il est fort. Mais c'est Shûji, il comprend toujours ce genre de gestes.
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Ashida Shûji
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MessageSujet: Re: I just wanna feel your body right next to mine. [-18]  I just wanna feel your body right next to mine. [-18] EmptyDim 16 Fév - 16:33

La vie est faite d'aléas, on dit que l'on paye toujours le prix de notre bonheur et que notre malheur sera toujours récompensé, et bien il me semble que ces dires ne pourraient être plus vrais. Il me semble que depuis que je suis né, mis à part l'absence de ma mère, je n'ai jamais connu de réelles déceptions, de réelles tristesses. J'ai vécu une vie de luxe, de bonheur et de rêves. Petit, j'ai eut le droit à toute les attentions, au moindre des mes caprices exaucées. J'ai fais toute les choses dont je rêvais, voyagé là où je le voulais. Lorsque j'étais petit, ma chambre était un musée où les autres enfants auraient sans doute rêvais de ne passer ne serais-ce qu'une heure. Je n'ai, en toute honnêteté, jamais eut à me plaindre et pourtant, Dieu sait que je l'ai fait. Je devais sans aucune doute être l'enfant le plus capricieux et colérique de la planète avant que Syuhei n'arrive. Le preuve vivante que laisser un enfant vivre sans aucune règle n'est pas une bonne chose. Mon petit-frère fut comme un électrochoc, un retour dans le monde dit normal. Le retour de ma mère, lui, n'a pas signifié grand chose. Cependant, je me devais d'être un modèle pour Syuhei, lui expliquer ce qu'il ne pouvait pas faire quand il y avait des invités à la maison, lui apprendre à être irréprochable en société et surtout, comment vivre sans que Père ne s'en mêle. Je devais être son modèle et aujourd'hui encore, je prend ce rôle très à cœur. Je pense qu'il m'a sauvé, réellement, de la débauche, de la rébellion. Il a tué mon démon intérieur, ou tout du moins, l'a endormit.

J'ai continué à vivre une vie de rêve, ayant cette fois pleinement conscience de ma chambre lorsque mon frère me racontait ce que c'était que de vivre avec moins de moyens. Un fait totalement inenvisageable de mon point de vue. J'ai profité de la moindre seconde de ma vie mais le fait est qu'elle est privilégié. Je dois donc payer pour ça et apparemment, Dieu a décidé que ce serait par mes histoires d'amour lamentable, douloureuse et sans avenir. Duan Jie est entré dans ma vie pour une raison et il a prit cette place si importante pour me punir d'une vie sans déception, j'en suis certain. Il me fait comprendre que je ne peux pas toujours tout avoir, que la vie ce n'est pas simplement obtenir le moindre de nos désirs avec de l'argent. Bien sûr, j'ai eut ce que je voulais dans le fond, puisque j'ai eut Aiden, seulement je ne l'ai pas pour moi tout seul et encore pire, je ne l'ai pas vraiment. Il me donne l'impression d'être de la fumée que je tenterais d'emprisonner. On referme ses mains dessus, on pense l'avoir attrapé mais dès que l'on ouvre les mains à nouveau, elle s'échappe, s'envole et s'éloigne très rapidement.

Cependant, lorsque lui pose ses mains sur moi, j'ai l'impression que je ne pourrais m'en tirer. Il reprend mes lèvres, cette fois, ce n'est pas simplement en surface, ce ne sont pas que quelques secondes. Avec ce baiser, je comprend qu'il me veut et qu'il ne passera pas par quatre chemin. L'un de mes mains vient se perdre dans ses cheveux couleur de feu et l'autre descend sur son torse. Lui s'aventure au-delà de mon vêtement et lorsqu'il touche ma peau, j'ai l'impression qu'elle me brûle et me glace en même temps. Il ne m'a plus touché depuis six longs et interminables mois. Je ne ressens cela que lorsque c'est lui qui me touche, comme s'il était magique, comme s'il avait un pouvoir spécial. Il presse mon corps contre le sien, attisant mon envie, réveillant mes sens. Il a envie de moi et dire que je ne partage pas cette envie serait mentir. Je romps alors le baiser, séparant mes lèvres des siennes et je crois qu'à cet instant, si ses yeux pouvaient tuer, je ne serais plus que cadavre.

Je souris pourtant, posant la main que j'avais dans ses cheveux sur son poignet. « Je crois qu'il faudrait aller à ma chambre immédiatement, sinon nous n'aurons pas le temps. » Combien de fois l'envie s'est-elle fait trop pressante pour que nous puissions atteindre le lit le plus proche ? Je souris un peu plus à cette pensée puis glisse mon index dans son col alors que je reprends ses lèvres, reculant vers ma chambre. Désormais, le monde disparaît et à mes yeux, il n'y a plus que Duan Jie.
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MessageSujet: Re: I just wanna feel your body right next to mine. [-18]  I just wanna feel your body right next to mine. [-18] EmptyDim 23 Fév - 0:10

Je me demande parfois comment Shûji fait pour supporter notre relation. Si une femme m'avait fait subir ça, si elle avait honte de s'afficher avec moi, je ne le supporterais pas, franchement, il a du mérite pour tenir ainsi. À sa place, je n'aurais pas pu. Ce serait bien trop dur de voir la personne qu'on aime draguer d'autres gens en public au lieu de s'afficher avec soi. J'aime Shûji, et je pense que je le respecte énormément à cause de ça. Je sais qu'il doit aussi avoir quelques amants. Mais certainement pas autant que moi j'en ai eu. Ça me met hors de moi de savoir ça d'ailleurs, je ne veux pas qu'on pose les mains sur ce qui m'appartient. Cependant je n'ai rien à dire à ce sujet, je ne suis pas mieux, je dois donc le laisser. Si je le pouvais, je le quitterai, il serait mieux sans moi. Sans tous les tracas que je lui donne. Néanmoins, tout cela ne sont que des souhaits. Je ne pourrais jamais le quitter, je suis devenu dépendant de lui même s'il ne s'en rend pas compte, je reviens toujours le voir d'ailleurs, quelques que soient les circonstances, et il en est de même pour lui. Ce n'est pas comme ça qu'on pourra se quitter lui et moi. Quand j'y pense, je suis le seul problème de cette relation, tout dépend de moi. Si je ne le quitte pas, je devrais assumer. Mais ça aussi, ça n'arrivera jamais. Du moins, pas avant longtemps.

Mes yeux se plissent à sa proposition, comme s'il lisait dans mes pensées, je n'attends que ça d'aller dans sa chambre. J'ai envie d'arracher ses vêtements, de le pousser sur le lit et de lui faire l'amour pendant des heures. Et pas que sur le lit d'ailleurs. Malheureusement nous n'avons que deux heures devant nous. C'est beaucoup trop court pour une telle activité mais je dois savoir m'en contenter, c'est nettement mieux que de repartir sans avoir rien fait. J'attrape ses hanches avec possessivité entre mes mains, le tenant fermement contre moi pendant que je me laisse avancer jusqu'à sa chambre en suivant ses pas à lui. Mes lèvres ravagent les siennes avec une passion telle que je ne saurais la décrire en détail. Je ressens trop de chose à la fois, c'est fou à quel point six mois d'absence peuvent à ce point me troubler. Bien qu'en réalité, je ressens cela dès qu'il m'embrasse. Avec une femme, ça n'a jamais été la même chose, c'était souvent passionné, sauvage, mais il manquait ce sentiment particulier dont lui seul connaît le secret. M'enfin, il ne doit même pas se douter de ces sentiments que j'éprouve lorsque nous échangeons un baiser.

Beaucoup de choses qu'il ne sait pas en vérité. Je n'ose pas me confier à lui. J'ai peur de trop m'exposer à lui si je lui dis exactement tout ce que je ressens. Il me trouverait tellement cucu s'il savait. Il utiliserait cela sans doute comme un prétexte, je veux dire, il me dirait que je devrais m'afficher avec lui si je ressens tout ça au lieu de nous cacher encore plus longtemps, qu'on souffrirait beaucoup moins, qu'on serait plus heureux. Toutes mes pensées reviennent souvent sur ce sujet. « Et si... » Je me fais pleins de scénarios possible quant à l'avenir de ce couple qui nous détruit petit à petit et tous finissent mal. J'ai réellement peur de ce que l'avenir nous réserve, c'est fou, il y a encore deux ans, je m'en ficherai totalement, maintenant, c'est une tout autre histoire.

Je jette un œil à la pièce autour de nous, je devine que nous sommes enfin dans sa chambre. Néanmoins, je ne m'attarde pas trop sur la décoration, j'aurais largement le temps de faire ça une prochaine fois, aujourd'hui, nous avons deux heures chargées et lourdes en émotions. Je le pousse, comme je l'ai imaginé plusieurs fois en m'imaginant venir le rendre visite depuis que je suis en Corée du Sud. Je pose mon genou contre le matelas, je le regarde en dessous de moi, lui qui est assis juste face à moi, j'enlève mon haut sans plus attendre, ayant vraiment hâte de passer aux choses sérieuses. Ce n'est même plus de la hâte ou de l'enthousiasme, je suis pressé de le faire mien, tout simplement. Je me penche sur son visage, susurrant quelques mots à son oreille : « On va devoir passer rapidement sur les préliminaires, deux heures c'est court... » Suite mes paroles, je prends les pans de son t-shirt entre mes mains et je le retire, le laissant traîner sur le lit, je l'allonge sur ce dernier, mon corps suivant le sien mais ma main prend appui sur le matelas près de son corps, gardant une certaine distance entre nos deux corps, je trace un chemin invisible du bout de ma langue le long de son torse. Je remonte ensuite mon visage vers le sien, revenant prendre ses lèvres pulpeuses qui me font tant envie entre les miennes.
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MessageSujet: Re: I just wanna feel your body right next to mine. [-18]  I just wanna feel your body right next to mine. [-18] EmptyMar 25 Fév - 17:48

Lorsque Aiden pose ses mains sur moi, je me sens vivant, invincible, intouchable. Mon cœur s'emballe, ma respiration se saccade et mes sens deviennent fous. Le temps s'arrête, se suspend et pourtant j'ai l'impression qu'il s'accélère. Tout ma relation avec lui n'est qu'une succession de contradictions, de contraires et d'opposés. Il me rend heureux et me détruit, il me fait rire et pleurer, je l'aime comme je le déteste. Parfois je me perds, je ne sais plus comment me retrouver dans tous ce dédale d'émotions, de sentiments. Je ne sais même pas comment je fais pour ne pas devenir complètement fou et tout laisser tomber. L'amour rend fou, l'amour est aveugle mais l'amour rend fort aussi, sans doute, indulgent et compréhensif également.

Je me plains souvent et pourtant je suis fou de lui, littéralement. Jamais encore je n'avais aimé à ce point. Pour lui je pourrais quitter ce pays, je pourrais recommencer une vie ailleurs. Pour lui, je pourrais faire n'importe quoi, mis à part abandonner mon frère et la mode. Je lui appartiens, corps et âme. Bien que je n'aime pas cette expression il faut bien admettre qu'elle est vrai puisque trois ans après et bien qu'il ne m'ait jamais rien promis, je suis encore là à supporter sa froideur, sa distance et ses flirts. Syuhei me répète souvent que je suis quelqu'un de fort, qu'il aimerait bien être comme moi mais au fond, je crois que je suis le plus faible des hommes. Si j'étais réellement fort, je pense que je l'aurais quitté, j'aurais mis un terme à cette relation qui n'en est même pas vraiment une.

Le baiser de Jie me fait soudain revenir à l'action présente et j'y répond avec envie. Six mois c'est long et bien que ne sois pas resté inactif sexuellement parlant, rien n'est comparable avec ce qu'il me fait vivre. On dit que les sentiments décuplent les sensations et c'est peut-être vrai au final. Je heurte mon matelas lorsqu'il m'y pousse et je ne peux m'empêcher de sourire et avant même que je n'ai pu dire quoi que ce soit, il retire son tee-shirt, me laissant admirer son torse musclé par la danse. Il s'est épaissit depuis trois années que je le connais, son corps est devenu encore plus masculin que ce qu'il était et je ne peux pas dire que cela me déplaît. Mes mains se posent dans son dos lorsqu'il s'approche et me murmure des mots qui ne font que me donner un peu plus encore envie de lui. Je le laisse me déposséder de mon haut sans aucune résistance avant de m'allonger comme il me le commande. « Les préliminaires ne sont pas ma priorité, là, tout de suite. » Je ferme les yeux, un sourire toujours aux lèvres alors que les siennes se posent enfin sur ma peau, me faisant soupirer de plaisir.

J'accueille sa bouche contre la mienne, partageant son baiser enflammé. Mes mains glissent de ses hanches au devant de son jean et sans attendre je défait le bouton puis descend la fermeture éclair, passant mes mains à l'intérieur du vêtement. Ma jambe gauche se replie et je n'attend pas plus longtemps pour refermer mes doigts sur sa virilité, y imprimant sans attendre un lascif mouvement de vas et viens. Mon corps cogne contre ma cage thoracique, l'envie me noue le ventre, mon corps entier le réclame comme il n'a jamais réclamé personne d'autre. À bout de souffle, je romps le baiser et le regarde, mordant ma lèvre inférieure, mon poignet accélérant la cadence. « Le lubrifiant est dans la table basse. » J'accepte de bâcler les préliminaires mais il est hors de question que je souffre pour autant. Deux heures au fond ce n'est pas si court, mais je ne vais pas me plaindre, à vrai dire mon corps le veut, mon esprit également alors pourquoi ralentirais-je la cadence ?
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MessageSujet: Re: I just wanna feel your body right next to mine. [-18]  I just wanna feel your body right next to mine. [-18] EmptyJeu 6 Mar - 13:04

J'ai l'impression que mon cœur va exploser tant il bat vite. Je suis honteux de ressentir autant de plaisir en embrassant un homme, mais il m'est impossible de lui résister, de lutter contre cette folle envie que j'ai de le faire mien. Il est le seul à pouvoir me faire ressentir autant de choses. D'aussi loin que je m'en souvienne, il est la seule personne à avoir su me procurer de tels sentiments. Je n'ai jamais réellement connu l'amour avant lui, enfin, si, mais les circonstances ont fait que cela n'a pas duré. Trois ans que je l'aime à en mourir, trois ans qu'il fait battre mon cœur à ce point, trois ans que je vis dans le doute et la confusion. Je ne pourrais jamais l'abandonner, c'est un indéniable, cependant, je ne peux pas non plus m'afficher avec lui. Je veux le rendre heureux, il ne doit pas s'en douter une seule seconde que je me préoccupe autant de lui. Il ne doit même pas se douter de mes sentiments pour lui. Il doit savoir que je l'aime ne serait-ce qu'un peu alors qu'en vérité, mon amour pour lui est sans limites.

Je ne saurais décrire le pouvoir que possède sa bouche, mis à part le fait qu'il embrasse divinement bien, j'ai cette drôle de sensation qui envahit mon corps à son toucher. Cela va paraître un peu fleur bleue ou adolescente amoureuse, d'ailleurs j'ai honte d'y penser, mais c'est comme avoir des papillons dans le ventre. Quand j'étais au collège, j'entendais cette expression dans les films, et même les filles l'utilisaient. Je pensais que c'était une énorme connerie, sauf que voilà, maintenant je suis devant le fait accompli, je ressens presque exactement la même chose quand Shûji m'embrasse.

Voir le torse nu de Shûji me fait penser que cela ne m'a jamais dérangé. Je parle de l'absence de poitrine et son pénis. Son corps d'homme est même plutôt excitant. Certes, il sera LE SEUL homme avec qui je ferai cela, les autres ne m'attirent pas le moins du monde. Mais je ne me suis jamais réellement préoccupé de ça, je n'étais pas dérangé par cela, comme quoi il est vrai que l'amour rend réellement aveugle. J'admets que la première fois a été un moment très particulier puisque j'étais gêné d'avoir à toucher le corps d'un homme, mais ce sentiment s'était bien vite volatilisé, j'étais trop occupé à l'aimer.

Je suis ravi de l'entendre dire que les préliminaires ne sont pas sa priorité, ainsi je n'aurais pas à attendre pour le prendre, j'en meurs tellement d'envie, ces deux heures promettent d'être sauvages. Mes mains se positionnent de part et d'autre du visage de mon amant que j'embrasse langoureusement, ma langue venant se mêler rapidement au baiser. Je réprime un gémissement contre ses pulpes rosées, un long frisson venant parcourir toute ma colonne vertébrale, cela faisait si longtemps que sa main ne m'avait pas touché ainsi, j'ai comme l'impression que je vais déjà perdre pied. Mon membre est déjà fièrement dressé vu la façon dont il le masturbe, même que j'étais déjà un peu en érection avant qu'il ne le touche, avoir enlevé mon pantalon m'avait soulagé. À la fin de notre baiser, je souffle longuement, je suis à la fois essoufflé à cause de notre échange mais aussi à cause des faibles gémissements que je retiens depuis qu'il a commencé il y a quelques minutes. Je lève les yeux au ciel en échappant un premier gémissement. Sans attendre, je repère la table basse des yeux, je tends le bras vers celui-ci, j'ouvre le tiroir et je m'empare du tube de lubrifiant. « Tends la main. » lui dis-je en ouvrant le tube. Autant qu'il en enduise lui-même mon membre, ça rendra la chose plus agréable, déjà qu'on saute quasiment les préliminaires, il peut bien faire cela avant qu'on commence.

Après avoir versé du liquide au creux de sa main, je délaisse le tube sur le matelas, mon visage se niche au creux de son cou, je me mets à torturer sa peau, lui laissant plusieurs petites marques violettes. Je n'assume aucunement notre relation, mais ce n'est pas pour autant que je n'aime pas laisser ma marque sur lui, il est mien. Pendant ce temps, je déboutonne son pantalon, je le fais glisser jusque ses cuisses en même temps que son boxer, une main remonte sur son membre désormais libéré, mes doigts caressent légèrement ses bourses avant qu'ils ne s'emparent de son érection afin de le masturber. Mes mouvements sont plutôt rapides sur son membre, je veux le faire durcir rapidement, lui donner du plaisir, car ce qui va venir après cela, ne lui fera pas que du bien, du moins, au début. Je me redresse un peu, regardant son visage. Ma main libre se glisse dans ses cheveux, repoussant sa frange en arrière. J'aime regarder son visage, il est beau. Je lui lance un fin sourire en coin avant de murmurer. « Je suppose que je peux enfin te faire l'amour. » À peine mes paroles furent prononcées que j'achève de retirer ses vêtements, je me place par la suite entre ses cuisses, tenant l'une d'elles contre ma hanche. Mon membre se positionne contre ses fesses, mon gland exerce une légère pression contre son intimité, je ferme les yeux, entrant lentement mon sexe en lui.
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MessageSujet: Re: I just wanna feel your body right next to mine. [-18]  I just wanna feel your body right next to mine. [-18] EmptyVen 7 Mar - 18:01


Il est des hommes dont je ne supporte pas l'autorité, des hommes qui ne pourraient jamais m'obliger à faire quoi que ce soit, ni même me demander un service. Je donnes les ordres, je réclame obéissance et personne ne doit s'y opposer au risque de s'attirer mes foudres. Je suis capable de faire n'importe quoi pour servir mes propres intérêts, ou ceux de mon petit frère. Je peux engager les meilleurs avocats du pays, les meilleurs détectives et même soudoyer quelques policiers sans vergogne. Je suis prêt à tout pour nuire aux personnes dont le comportement envers moi est inadmissible à mes yeux. Me donner des ordres en fait partie et pourtant Aiden peut m'en donner autant qu'il veut, je ne prendrais jamais cela comme une insulte et mes hormones se mettront instantanément en marche. Lorsqu'il me dit de tendre les mains, alors je le fait en me mordant la lèvre inférieure. Ce n'est que le début d'une pure partie de plaisir, plaisir qui ne sera que plus décuplé par ces six longs mois d'attente, de rêves et de fantasmes.

Il est là et c'est bête à dire mais j'ai l'impression qu'il n'est que mirage. J'ai tellement pensé à cet instant que l'imaginer réel est compliqué. Je veux profiter de chaque minute, de chaque seconde et me dire que s'il s'en va ensuite, je n'aurais rien à regretter. Sa bouche dévore mon cou et les soupirs passent la barrière de mes lèvres un à un. Comme beaucoup, cette zone est érogène chez moi et il sait très, très bien l'utiliser. La main qu'il a remplie retrouve son membre et reprends les mouvements de vas et viens qu'elle produisait tandis que mon autre main s'écrase dans son dos. Mes cuisses se pressent contre son corps, mon dos se cambre et j'en réclame déjà plus. Le sentir ainsi durcit contre mes doigts m'électrise et tous mes sens demandent à être comblés. Je crois que je suis dans un état pitoyable, déjà recouvert d'une fine pellicule de sueur, quelques mèches collants à mon visage, les yeux rendus vitreux par le désir et l'entre-jambe en feu. J'ai chaud, je meurs de chaud mais j'en veux plus, beaucoup plus.

J'ouvre les yeux lorsque sa bouche s'éloigne de mon cou certainement marqué. Je n'avais même pas conscience de les avoir fermés. Je lui souris et relâche son membre viril pour le laisser me dévêtir. Mon corps se tord, suis ses mouvements, puis se stabilise lorsqu'il me bloque contre son bassin et enfin, s'introduit en moi. Je grimace, plante mes ongles dans son dos et arque mon dos à nouveau. La douleur est présence mais le plaisir aussi, et ce sentiment de plénitude que lui seul peut m'apporter. Mon corps épouse le sien, s'en délecte. Mes jambes se resserrent sur ses hanches, mes muscles se contractent et je m'habitue rapidement à sa présence, du moins la douleur n'est plus que secondaire.

Ma respiration se bloque et je parviens à articuler. « Tu pourras toujours me faire l'amour, dès que tu le désireras. » J'ai noté son expression, plus que te baiser, te prendre ou toute autre chose de ce genre.  Je compte pour Aiden, c'est ce genre de mots qui me permets de le savoir. Bien sûr, je ne comptes pas assez pour qu'il officialise mais je ne lui en veut pas. Je n'ai besoin que de lui, je l'attendrais même s'il n'est jamais prêt. Je ne lui demandes que de passer du temps avec moi bien que je meures de jalousie dès qu'il s'approche de quelqu'un d'autre. Notre relation est ainsi et je suis fatigué de me battre pour son évolution alors j'accepte et de toute façon, à cet instant je n'ai pas envie de me prendre la tête. Je veux juste qu'il me fasse sien, qu'il me fasse oublier mon prénom et m'emmène plus près du paradis. J'ondule mon bassin, je veux qu'il bouge, j'ai trop attendu pour qu'il soit si sage surtout que je ne sais que trop bien ce dont il est capable.
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MessageSujet: Re: I just wanna feel your body right next to mine. [-18]  I just wanna feel your body right next to mine. [-18] EmptyVen 14 Mar - 6:45

J'ai tellement de sentiments différents qui m'envahissent à la fois que je ne saurais les démêler, c'est un fouillis de sensations diverses, aussi plaisantes les unes que les autres, franchement, on dirait juste que je suis en train d'avoir un fantasme trop réaliste. Un de ces rêves qui a l'air d'être vrai, or qui ne l'est pas. Si ça ne tenait qu'à moi, je me pincerai pour savoir si je suis réellement réveillé ou pas. Cependant, je le vois là, au dessous de moi, en train de prendre du plaisir, en train de me faire du bien, ce ne peut pas être un rêve, c'est forcément la réalité. Je me raccroche à la façon dont on s'est retrouvés pour savoir que c'est bel et bien réel, car au fond, dans l'idéal, c'est au magasin lui-même que je lui aurais fait l'amour.

L'excitation prend possession de mon corps plus vite que je ne l'aurais cru, je me sens submergé par le désir, je deviens brûlant d'impatience, ses mouvements sur ma verge désormais bien tendue me rendent fou, oui, fou, il est le seul à pouvoir me rendre ainsi, je suis dépendant de lui, je n'ai jamais autant pris de plaisir avec quelqu'un d'autre. Serait-ce l'amour qui rend tout plus merveilleux avec Shûji ? Franchement je n'en ai aucune idée. Mais pendant que je couchais avec d'autres femmes durant notre séparation, je me sentais vide, rien ne parvenait à me combler, absolument rien. Je prenais certes mon pied, j'avais une érection, les femmes avec moi étaient toutes magnifiques, cependant, je ne ressentais jamais autant de choses qu'avec Shûji. Cela doit être l'une des raisons pour lesquelles je ne peux me séparer de lui, que je finis toujours par revenir à lui.  

Malgré ses ongles qui s'enfoncent à l'intérieur de ma peau, je ne fronce que le nez, et je soupire d'aise, mes yeux se ferment pendant que je savoure cette sensation qui m'envahit lentement, me laissant un sourire de satisfaction sur mon visage. J'avais presque oublié à quel point il était bon de faire l'amour avec lui, enfin, je n'avais pas oublié, c'est tout ce que je ressens pendant que je le fais que j'avais oublié. Je viens au dessus de lui, une main se pose près de sa tête, l'autre sur sa cuisse, mes yeux se rouvrent, j'observe son visage, torturé par la douleur mais aussi par le plaisir. Je caresse distraitement sa peau, puis j'entame de lent va-et-vient en lui quand ce dernier ondule son bassin au dessous de moi, ma main glisse sur son entre-jambe. Je sais qu'il prendra du plaisir, mais étant donné que nous avons zappé les préliminaires, la douleur perdurera, même si elle n'est que minime, j'entreprends donc de le masturber, plus rapidement que mes mouvements en lui sans aller trop vite pour autant.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: I just wanna feel your body right next to mine. [-18]  I just wanna feel your body right next to mine. [-18] EmptySam 15 Mar - 16:42


Certains se demandent quel sens y a-t-il à ce que le monde soit régenté par l'argent, le pouvoir et l'amour. Pour les deux premières questions, je n'aurais aucune réponse mais en revanche pour la troisième, cela me semble évident. Moi qui ai l'argent, moi qui détient le pouvoir de par mon statut d'héritier, je serais prêt à tout abandonner pour l'amour. Ce sentiment qui ne diffère pas tant des autres sur le plan émotionnel mais qui pourtant signifie bien plus. L'amour fait sourire lorsque l'on est triste et il peut rendre malheureux alors que tout allait bien.  L'amour peut nous faire changer d'avis, nous permettre d'établir de nouveaux horizons, de nouvelles limites. L'amour est au centre de nos vies et bien que certains ne veuillent pas l'admettre, c'est lui qui nous dirige, nous guide et nous retient. J'ai toujours dis que je serais un homme fort, que personne ne me dominerait, que je ferais toujours les choses exactement comme je le déciderais et surtout que personne, personne, ne me dirait quoi faire. Il me semblait que je respectais cela, jusqu'à ce que je m'abandonne pour Aiden. Je ne le répéterais jamais assez, mais je suis une personne totalement différente avec lui. Je me laisse diriger, je le laisse mener la danse, je le suis et l'attends. Je pense à lui avant de penser à moi. C'est un sentiment que je ne connais que très peu mais que j'applique sans cesse avec lui. J'ai honte parfois, honte de n'être rien de plus qu'un jouet et de lui tendre la main tout en étant conscient de le faire. Seulement, l'amour est plus fort que la honte.

À chaque geste, il me rappelle que je suis siens, soumis et volontaire à ma déchéance, à ma douleur et à mon addiction. Si l'on omet l'argent et le shopping, alors je n'avais jamais été accroc à quoi que ce soit, avant de l'être à lui. Dans ses bras, à cet instant, le plaisir est omniprésent, dans chacun de mes pores. Comme toujours, j'ai l'impression de vivre l'instant tout en étant loin, très loin. Mon esprit se calme, mon cerveau se tait et seule les émotions, les sensations, prennent le dessus. Je veux sentir chacun de ses muscles, la moindre parcelle de sa peau. Je veux voir son visage se tordre sous le plaisir, je veux voir son sourire, ses mèches coller à son visage et ses veines apparaître sous l'effort. Cependant je ne suis pas certain de pouvoir garder les yeux ouverts. La douleur m'oblige à les fermer, le plaisir aussi. Ma respiration n'est déjà plus que soupirs de plaisirs. Aiden me connaît si bien sur le plan sexuel, qu'il sait exactement que faire pour me rendre fou. Son empressement est bon pour moi, parce qu'il ne prend pas le temps de me faire languir, de m'obliger à demander. Mon cœur bat la chamade et l'air me manque. Les allées et venues, si bien en moi que sur ma verge, augmentent mon plaisir toujours plus. Je pense qu'il n'est pas possible de se sentir si bien et pourtant. Je n'ai pas eut de relations charnelles depuis un petit moment et reprendre avec Jie m'excite encore un peu plus. J'ai l'impression de ne plus rien contrôler, si bien mon corps que mon cœur. Mes mains agrippent ses fesses, remontent sur son dos, le marque et le torture. Mes cuisses se contractent mais je tente de ne pas trop bouger pour qu'il ne risque pas de s'en aller. La position n'est pas des plus pratiques mais je ne saurais critiquer. Tout est parfait.
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MessageSujet: Re: I just wanna feel your body right next to mine. [-18]  I just wanna feel your body right next to mine. [-18] EmptySam 12 Avr - 17:33

J'ai l'impression de danser continuellement avec Shûji. Notre histoire serait comparable à une danse. Au début, lors de notre rencontre, je dirai que nous étions tous les deux en train de danser, chacun de notre côté. Qu'on s'est rapprochés au fur et à mesure, jusqu'à notre premier baiser. À partir de là, nous avons commencé à faire une valse un peu bancale. Je n'arrêtais pas de fuir, j'étais confus à l'époque, comment ne pas l'être quand on découvre son attirance pour un homme alors qu'on a toujours été un hétérosexuel. Puis la valse est devenue de moins en moins maladroite, nous dansions à la perfection. Non, nous dansons à la perfection, je me sens si bien avec lui, j'ai toujours besoin de le sentir près de moi, c'est si dur à assumer. J'en souffre énormément quand je le vois avec d'autres hommes. J'imagine ce qu'il peut bien faire avec eux, il m'arrive de l'imaginer au lit avec eux. Pour Shûji, ça doit être exactement la même chose, il doit savoir que je couche avec d'autres femmes. Et pas qu'un peu. C'est étrange de dire ça, mais c'est de sa faute. Il suffit qu'il soit absent une semaine pour que je sois en manque. Pas en manque de sexe, juste en manque de lui, sa présence me manque, et je ne peux la combler qu'en allant voir ailleurs.

Je devrais lui dire un jour, tout ce que je ressens. Cependant, c'est tellement gênant qu'il faudrait que je meure au moins deux fois avant de faire ça, moi, Aiden, je ne peux me rabaisser à être aussi faible. L'amour est un sentiment trop étrange, il nous rend faible, mais en même temps si fort qu'on a l'impression qu'on pourrait soulever des montagnes en se servant de ce sentiment comme adrénaline.

J'ai tellement envie que ce moment soit parfait, même plus que ça, je veux lui donner le plus de plaisir possible, tout doit être à ton goût, sur tous les plans. Mes allées et venues ne cessent donc sur sa verge dressée, la pression qu'exerce mes doigts sur celui-ci ne fait qu'augmenter, mais ce n'est pas pour autant que je délaisse mes mouvements en lui, bien au contraire, je garde un rythme constant pendant un petit moment puis je me mets subitement à accélérer la cadance, pour une courte durée malheureusement puisque je change notre position en basculant sur le côté, je me retrouve allongé sur le dos et Shûji sur moi. Je passe ma main le long de sa cuisse. Cette position a le don de me rendre plus excité encore, voir l'homme que j'aime sur moi, nu, en train de prendre du plaisir... C'est un sentiment indescriptible. Je donne un petit coup de bassin afin qu'il se mette à bouger. En attendant qu'il réagisse, je reprends mes mouvements sur son sexe, allant plus ou moins vite, la lèvre inférieure mordue entre mes dents. « Shûji... Tu m'as trop manqué.. Vraiment trop... » réussis-je à murmurer entre deux gémissements.
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MessageSujet: Re: I just wanna feel your body right next to mine. [-18]  I just wanna feel your body right next to mine. [-18] EmptyVen 18 Avr - 12:45


Comment puis-je me défaire de cette étreinte si captivante et enivrante ? Comment serais-je sensé me défaire de l'emprise qu'il a sur moi alors que j'en apprécie chaque instant ? Perséphone me répète qu'elle pourrait le tuer pour le mal qu'il me fait et Syuhei pense que je mérite mieux mais au fond, ils ont tous les droits de penser cela parce qu'à chaque fois que je leur parle de lui, c'est pour les mauvaises choses qu'il a faites. Lorsqu'il est mignon, bon et prévenant avec moi, la seule chose qui le trahit est mon sourire permanent. Aiden me rend heureux autant qu'il me fait du mal, parce que si toute cette relation n'était que points négatifs, je n'aurais pas tenus trois longues années. Aiden me connaît, il sait anticiper mes réactions, il sait comment se faire pardonner, comment me faire sourire mais avec cela, il sait aussi exactement comment me blesser. Cette relation est destructrice mais je ne perds pas espoir, un jour, il assumera. Je ne mérite pas que l'on me cache, que l'on ai honte de moi. Pourtant, je continue de penser que ce n'est pas de moi qu'il a honte, mais de lui-même. Jie pense encore qu'être attiré par un homme est mauvais, que c'est une tare que l'on peut oublier en continuant à voir plus de femmes, toujours plus.

La façon dont il me tient contre lui, dont il m'embrasse et me fais l'amour, sa tendance à être jaloux sans le montrer, tout ceci me prouve qu'il tient à moi et je m'y accroche. Tout comme je m'accroche à son dos alors que ses allées et venues prennent un rythme plus soutenues. S'il me connaît sur le bout des doigts, il sait exactement comment faire pour que je perdes pieds. Un rythme qui s'alterne, des coups de reins plus brusques puis doux à nouveau et ses doigts qui continue d'aller et venir sur ma verge tendu. Tout ceci me fait oublier les douleurs, les tristesses et les déceptions. À cet instant, je ne pense qu'à lui, au bonheur qu'il m'apporte, à nos moments de rires et de partages. J'aime cet homme et ce n'est pas près de s'éteindre. J'aime cet homme plus que je ne m'aime moi-même et c'est un grand exploit qu'il accomplit là. Ma respiration n'est plus que soupirs de contentement et gémissements de plaisir et, soudain, elle se bloque. Aiden me guide à nouveau et il m'oblige à changer de position. J'aime ça aussi, l'inattendu, la surprise, le changement, l'audace.

Au-dessus de lui, je reste immobile un instant, caressant son torse finement musclé du bout des doigts, mordant ma lèvre inférieure comme s'il n'était qu'une gourmandise. Ma main droite remonte ensuite à son visage que je caresse. Un coup de bassin et je ferme les yeux, ma respiration reprenant. Une activité nouvelle sur mon érection et je frissonne, mon ventre se contractant sous le plaisir. Je penche légèrement ma tête en arrière, mordant ma lèvre inférieure avant de commencer à bouger mon bassin sur le sien, lentement d'abord. Il murmure et je l'entends comme s'il se trouvait loin, trop loin de moi. J'ouvre alors les yeux, relâchant ma lèvre prisonnière. Je souris, et le regarde, brûlant. « Ne me laisse jamais plus te manquer Aiden. Ne permets plus à mon corps de te vouloir à ce point. » J'ai cessé de bouger pour réussir à parler de manière coérente mais je reprends, plus rapidement, sans relâche. J'ai envie de lui comme un homme pourrait avoir envie d'eau après une longue marche dans le désert. Je le veux comme on pourrait vouloir le soleil après de longs mois pluvieux. Je respire de son odeur, je m'abreuve de ses lèvres, je me nourris de son corps.

Peu à peu, le plaisir me submerge et mon esprit me semble lointain à nouveau. Je n'entends presque plus ses soupirs, presque plus ses gémissements mais les battements de mon cœur et mon propre souffle me semble assourdissant. Je pose mes mains sur ses cuisses pour me soutenir et m'aider à accélérer encore. Je n'en ai jamais assez, jamais assez de lui. Mes muscles se contractent, il s'approche de ce qui me ferait atteindre les étoiles, il s'en approche de plus en plus, un peu trop puis pas assez. J'ai l'impression que je pourrais mourir tant il me satisfait. Pourquoi ne suis-je pas capable de trouver autant de plaisir avec quelqu'un d'autre ? Pourquoi lui seul peut-il me faire ressentir autant d'émotions ? Est-ce l'amour qui produit cela ? Ou est-ce parce que je lui donne tout de moi ?
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MessageSujet: Re: I just wanna feel your body right next to mine. [-18]  I just wanna feel your body right next to mine. [-18] EmptySam 19 Avr - 16:58

Je me suis toujours demandé comment les proches de Shûji me perçoivent. Je ne les connais pas, à part peut-être ce con de Syuhei qui me pourrit la vie. Il doit sans doute se plaindre de moi à longueur de journée tel que je le connais. Je le fais tellement souffrir aussi, cela ne serait vraiment pas étonnant. Ce qui m'étonnerait par contre c'est qu'il parle de nos moments intimes, ces moments où je suis tendre avec lui, ces rares moments. Je sens que je suis haï par son entourage, donc je ne pense pas que ce soit le cas, mais bon, eux au moins, savent que j'existe, ils savent que je détiens le cœur de Shûji, alors que mes amis à moi, ne savent pas du tout qu'un homme a volé le mien, et cela doit être le pire des fléaux qui soit quand on sort avec quelqu'un depuis aussi longtemps que Shûji et moi. Car oui, bien qu'on se trompe mutuellement, je nous vois comme un couple. Il est mien, et je suis à lui même s'il ne s'en rend pas compte.

Je regarde mon amant au dessus de moi en me mordant la lèvre inférieure, il me donne une vue tellement excitante que je pourrais mourir sur le champ, je serai totalement comblé. J'aime lui faire l'amour. Je n'ai jamais autant aimé le sexe. On m'aurait dit ça il y a trois ans, j'aurais éclaté de rire, et j'aurais sans doute défoncé le visage de la personne qui aurait dit ça. L'amour change bien des mentalités semblerait-il. Shûji m'a changé. J'ai déjà aimé auparavant, mais lui ce n'est pas pareil. Je ressens cette petite étincelle dès que je le vois. Qu'importe s'il sourit, s'il me grogne dessus ou s'il fait ses caprices, au fond, je suis heureux, j'aime toutes ces facettes de sa personnalité, je pense que dans ma vie, je ne pourrais jamais trouver mieux. Je ne sais pas si notre relation durera encore longtemps, je l'espère au fond, mais en même temps, j'essaie d'être réaliste, et j'ai cette boule à l'estomac à l'idée que je pourrais le perdre, que plus tard, tout pourrait redevenir comme avant, je serai cet hétéro qui enchaîne les conquêtes, et qui ne trouvera plus jamais un amour pareil.

Ma main libre tient fermement la cuisse de Shûji, mon torse se soulève à chacune de mes inspirations sous ses doigts, j'humecte mes lèvres très légèrement en observant le visage de mon homme. Je ne cesse mes mouvements sur sa virilité, même lorsqu'il entame des mouvements de bassin, ce qui m'extirpe un faible gémissement des lèvres. Je me pince les lèvres, je réprime un sourire à ses paroles, mon cœur loupant un bond dans ma poitrine. Il me rend complètement fou. Ses gestes reprennent de plus belle après ses mots, je me délecte du plaisir qu'il m'offre aussi abondamment, je lâche sa virilité pour tenir tes fesses entre mes mains. Je sens qu'à ce rythme là, je pourrais éjaculer à tout instant, Shûji a toujours su me donner énormément de plaisir, il a toujours fait ce qu'il faut au bon moment. Ma tête se penche en arrière, dévoilant ma pomme d'Adam, ma voix grave se fait encore entendre, je ne cherche même plus à me retenir, je sais qu'il aime m'entendre en plus.

Plus les secondes passent, et plus je perds le sens des réalités, je ne sais même plus où je suis, je sais juste que je prends mon pied avec l'homme que j'aime, que je vais bientôt me lâcher s'il continue, alors que ma fierté me hurle de le faire venir en premier. Je déglutis difficilement, grâce à mes mains posées sur son postérieur, j'accompagne ses mouvements de petits coups de reins rapides, le faisant presque « sauter » sur mon bassin. La fin est proche je le sens, mais je ne peux pas le laisser ainsi, j'en serais trop frustré sinon. Je glisse donc une main sur son pénis et je reprends mes précédents allées et venues sur sa verge, rapidement, mon pouce taquine son gland rendu humide par son liquide pré-éjaculatoire. Il va venir, je le sens.
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MessageSujet: Re: I just wanna feel your body right next to mine. [-18]  I just wanna feel your body right next to mine. [-18] EmptyDim 20 Avr - 19:41


Ma vision se trouble. Jie s'approche. Est-il seulement possible d'être si différent et de se compléter si bien à la fois ? Les opposés s'attirent, c'est ce qu'on dis. Je dois avouer que dans notre cas, rien n'est plus vrai. Jamais je n'ai aimé si fort, jamais je n'ai accepté de passer au second plan, jamais je ne m'étais oublié pour un autre. Jamais. Et puis, il y a trois ans, alors que je ne faisais rien de plus commun que faire mes courses au combini du coin, il est entré dans ma vie. Je me souviens encore de ces lycéennes qui gloussaient face à son sourire, de sa politesse mêlé à un regard agacé. Il ne faisait que son travail mais il a simplement fallut qu'il sourit et leur dise « au revoir » pour que je tombe amoureux. Bien sûr, je n'ai identifié cela que comme une attraction physique à l'époque mais je crois que ce fut un coup de foudre. Un coup de foudre dont je n'ai jamais réussis à me soigner, même en vivant à des milliers de kilomètres, même en voyant d'autres personnes, même en me dévouant corps et âme à mon métier et mes études. Jamais je n'ai su oublier, ne serais-ce qu'un tant soit peu, Duan Jie. Si je ne l'ai pas dans la peau au sens propre, alors je l'ai au sens figuré.

Il donne un coup de reins et je ne peux empêcher un cri de rejoindre les siens. Je n'ai plus aucune honte avec lui, je laisse libre court à mes cris, mes gémissements, si peu virils soient-ils. Jie me fait du bien et je le lui montre. Il ne m'a jamais dit que cela le dérangeais et moi, j'adore l'entendre réagir, l'entendre prendre plaisir, savoir que ce que je fais lui plaît autant qu'à moi. C'est peut être évident mais je n'oublierais jamais que je suis le premier homme qu'il a prit, le premier homme à être si intime avec lui. Peut-être qu'un jour il se rendra compte qu'il aime moins faire l'amour avec moi qu'avec une femme et ce jour-là, que ferais-je ? Un second coup de reins et ma respiration se bloque. Sait-il ce à quoi je pense pour frapper ainsi ? Mes ongles s'enfoncent dans ses cuisses et je tente de bouger plus rapidement. La fin est proche, le moindre de mes muscles se contracte et encore une fois, il donne un coup de reins. Je ne suis plus conscient de rien, seulement du plaisir intense. J'ai l'impression de flotter dans un océan de coton, l'impression de n'être plus sur Terre. Avec le peu de conscience que j'ai, je me force à bouger encore alors que l'orgasme se propage dans mes veines. Je crois qu'à cet instant, je pourrais mourir de plaisir.

Il me semble ne se passer que quelques secondes avant qu'il ne vienne à son tour, me faisant m'immobiliser. J'ai le souffle court, le corps recouvert d'une fine pellicule de transpiration et les cheveux collés à la peau. Je me sens bien, infiniment bien. Personne ne peut me combler comme il le fait et c'est à cet instant précis que je me rends compte de la place qu'il a prit dans ma vie. Oui, notre relation n'est pas saine et il me fait souffrir mais il me rend aussi heureux, infiniment heureux. J'ouvre les yeux et le regarde, encore essoufflé. Je souris, mes mains glissant sur son torse, dessinant des arabesques sur sa peau moite. Je me penche et viens cueillir ses lèvres, plus tendrement, plus patiemment. À cet instant j'aimerais lui dire que je l'aime et qu'il m'a manqué mais à quoi bon ? Il ne répondrait pas à mon aveu.

Je reste sur lui encore un instant, appréciant que nos corps n'en soient plus qu'un, puis je me redresse et me couche à ses côtés, posant ma tête sur son épaule. Ma jambe droite passe au milieu des siennes et ma main se pose sur son torse. Je me sens à ma place, je me sens bien. Je doutes souvent mais je suis toujours certain d'une chose, jamais je ne pourrais aimer quelqu'un autant que j'aime Duan Jie. Je fourre mon nez dans son cou, y déposant un léger baiser, respirant son odeur, m'en enivrant. Non, jamais je ne pourrais passer à autre chose.
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